8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 13:27

APRES UN CANCER - LA REPRISE DU TRAVAIL - ERI NANTES 18 AVRIL 2014

 

ERI René Gauducheau Nantes

 

Affiche Eri Nantes 18 avril

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 09:54

L’immunothérapie, une nouvelle piste contre les cancers du sein triple négatifs ?

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La prise en charge des patientes atteintes d’un cancer du sein triple-négatif est rendue difficile par l’absence de thérapies ciblées et des résultats souvent insatisfaisants en chimiothérapie. Les lymphocytes tueurs pourraient bien éclaircir ce tableau.

ImmunothérapieParmi les différents types de cancers du sein, les « triple-négatifs » sont les plus sont difficiles à prendre en charge et les thérapies développées pour les autres cancers du sein ne sont malheureusement pas efficaces. Pourquoi « triple-négatifs » ? Parce que les cellulescancéreuses n’expriment aucuns des trois marqueurs présents dans les autres types de cancers : les protéines réceptrices d’hormonesféminines EP et RP, et le récepteur au facteur de croissance HER2. Une absence qui explique l’insensibilité de ces tumeurs aux nouveaux traitements… conçus pour cibler les cellulesexprimant l’un de ces trois marqueurs. Pour l’instant, aucun marqueur spécifique de ces cancers n’a été découvert, rendant vaine toute approche de thérapie ciblée.

Une équipe chinoise a choisi d’évaluer l’effet de l’action non spécifique de celluleslymphocytaires tueuses, dont l’activité est stimulée in vitro par un cocktail de molécules immunitaires présentes naturellement dans la circulation sanguine, les cytokines. Selon plusieurs études, ces cellules salutaires seraient capables d’identifier différents types decellules tumorales et de les détruire.

Combiné au traitement standard de chimiothérapie puis de radiothérapie, faisant suite à une mastectomie, l’injection en intraveineuse de ces cellules a montré des résultats très positifs, puisque la survie des patientes a été améliorée de manière très significative (+20% environ) et que les risques de rechute ont été réduits. Ce traitement d’immunothérapie s’est révélé efficace notamment chez des patientes présentant desmétastases dans les ganglions lymphatiques drainants le sein et dont la tumeur était à un stade avancé.

R.D.

Source : Pan, K. et al ; Clinical activity of adjuvant cytokine-induced killer cell (CIK) immunotherapy in post-mastectomy triple-negative breast cancer patients; Clin Cancer Res; Publié en ligne le 25 mars 2014

 

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 09:28

ENQUÊTE EUROPÉENNE EMPOWERMENT

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Madame, Monsieur,

Sollicitée par l'Instituto Universitario Avedis Donabedian de l'Université de Barcelone, la HAS a accepté d'être le correspondant français de l'enquête européenne ‘patient empowerment’.

A ce titre nous sollicitons votre participation en tant qu'acteur institutionnel ou association de patients et d'usagers de la santé.

 Nous vous proposons aujourd'hui de contribuer au second volet de l'enquête sous la forme de ce questionnaire Internet.

Conduite sous l'égide de la Commission Européenne, cette enquête fait appel à des notions qui, au niveau national, peuvent revêtir un sens spécifique : nous avons attiré l'attention des auteurs sur ce point.

Nous vous remercions de bien vouloir consacrer quelques instants à cette enquête en suivant ce lien.

 

Bien cordialement,

Alexandre Biosse Duplan
Mission Relations avec les Associations de Patients et d’Usagers
 

L’empowerment  est l'octroi de plus de pouvoir aux individus ou aux groupes pour agir sur les conditions sociales, économiques, politiques ou écologiques qu'ils subissent.



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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 10:27

Cancer du sein : un diagnostic en à peine six heures

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Publié le 31-03-2014 à 11h32

De la mammographie à la biopsie, l'Institut Gustave-Roussy, près de Paris, permet aux femmes inquiètes de passer en une journée tous les examens nécessaires.

Guidé par une échographie, le médecin prélève des cellules suspectes grâce à une aiguille très fine. ELISABETH SCGNEIDER / LOOKATSCIENCES POUR SCIENCES ET AVENIRGuidé par une échographie, le médecin prélève des cellules suspectes grâce à une aiguille très fine. ELISABETH SCGNEIDER / LOOKATSCIENCES POUR SCIENCES ET AVENIR

Chaque lundi, à l’Institut Gustave-Roussy, une trentaine de femmes seules ou accompagnées d’une fille, d’une amie, d’un mari, se rendent à la consultation "Diagnostic en un jour" pour mettre un nom sur une grosseur détectée lors d’une consultation médicale ou une image suspecte révélée par une mammographie.

La consultation a un double objectif : rassurer celles qui ont une atteinte mammaire bénigne et ne pas faire perdre de temps aux femmes atteintes d’un cancer.

Trois patientes sur quatre repartent avec le résultat

« Après une présentation à l’accueil où lui est indiqué le parcours à suivre, la patiente passe un premier examen clinique avec un chirurgien, un oncologue ou un radiologue selon les caractéristiques de la lésion dépistée, explique Isabelle, l’une des infirmières chargées de l’accueil ce matin. Cet entretien est suivi de quatre examens diagnostiques : mammographie, échographie, cytoponction et biopsie. »

Les niveaux de douleur ressentis par les patientes sont très faibles

« Ces différents examens, le croisement des avis, ainsi que la qualité du matériel dont nous bénéficions, diminuent les risques d’erreur, souligne le Dr Suzette Delaloge, oncologue, fondatrice il y a dix ans de ce département pilote qui a servi de modèle à une dizaine de structures semblables en France. Grâce à de nouveaux produits comme le Kalinox, un gaz anesthésique utilisé pour effectuer certains examens, les niveaux de douleur ressentis par les patientes sont très faibles. »

Si la grosseur est bénigne, la patiente repart soulagée car « ce n’est ni une alerte, ni une prédisposition cancéreuse dans l’immense majorité des cas », poursuit le Dr Delaloge. Si la tumeur se révèle cancéreuse (dans 35 à 40 % des cas), la malade en est informée lors d’un entretien qui balise le protocole de soins à suivre, avec si besoin prise de rendez-vous opératoire.

De l’attention et de la douceur

Résultat : qu’il y ait cancer ou non, trois patientes sur quatre reçoivent le résultat dans la journée après un parcours d’environ six heures. Dans les autres cas, lorsque les images anormales montrent des microcalcifications et qu’une biopsie est nécessaire, le bilan est communiqué dans un délai maximum de dix jours.

Durant tout le parcours de soins, des infirmières guident et épaulent les patientes. Elles sont aidées dans cette tâche par les bénévoles de l’association Les Blouses roses : une vingtaine de femmes qui se relaient pour offrir boissons chaudes et activités manuelles, histoire de penser à autre chose.

BIENVEILLANCE. Colette, retraitée, "Blouse rose" depuis vingt-trois ans, témoigne : « La journée est longue et angoissante pour ces femmes. Chacune a besoin d’attention et de douceur, surtout celles venues seules pour ne pas alerter leur entourage. Je ne m’attendais pas à une telle bienveillance, confie une patiente. Je suis venue ici parce que mon dossier y serait traité en un seul et même endroit et que j’aurais une réponse à la fin de la journée. L’accueil, c’est le bonus ! » Selon une récente étude réalisée au sein de l’unité, le pourcentage de satisfaction pour la qualité du parcours de soins proposé atteint 80 %, et même 90 % en ce qui concerne le travail des infirmières et des "Blouses roses". Un succès tel qu’un centre de diagnostic en un jour dédié aux lésions de la thyroïde a aussi été ouvert à Gustave-Roussy.

Par Caroline Tancrède sur le Site Sciences et Avenir Santé

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 09:55

LES PROCHES SONT AUSSI LES VICTIMES DU CANCER…

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Article publié par Isabelle Eustache le 21/03/2014


Les proches sont aussi les victimes du cancer…

À l’occasion de la Semaine nationale de lutte contre le cancer, la Ligue contre le cancer publie un livre inédit « Les Proches, ces autres victimes du cancer ».

Traiter de ce « sujet complexe et peu visible » contribue à une reconnaissance sociétale des proches…

 

Cancer : vers une reconnaissance sociétale des proches

 

On compte en France quelque 8 millions d’aidants (conjoints, enfants, amis, relations professionnelles), lesquels jouent un rôle capital depuis l’annonce de la maladie et pendant toute la durée des traitements : « sans les personnes proches, les malades seraient bien moins soignés, auraient une moins bonne qualité de vie et nécessiteraient plus d’aide publique ». Or aujourd’hui, les aidants sont « dans l’ombre ». Comment vivent-ils cette situation et quelles sont leurs attentes ? De quel type de soutien ont-ils besoin ? Quelles sont leurs problématiques ?

Ce livre tente de répondre à ce type de questions. Et pour être au plus près de la réalité, la Ligue a mené une enquête : pour 98% des Français interrogés, être proche d’une personne malade c’est accorder une écoute et assurer une présence ; pour 88%, c’est apporter un soutien administratif et pour 84% c’est s’impliquer dans une aide à la vie quotidienne.

Les liens qui les unissent à la personne malade sont qualifiés par les mots : amour (68%), solidarité (45%), entraide (43%) et amitié (35%).

 

Quels sont les besoins des proches ?

 

Les Français revendiquent notamment :

Des structures pouvant les soulager au quotidien (lieux d’accueil temporaire de jour pour les malades) (90%). Des gardes de nuit à domicile (83%). Des activités de loisirs ponctuelles (82%). Des séjours-vacances organisés pour le malade (60%).

Les aidants éprouvent le besoin d’être secondés, notamment pour l’aide à la toilette (85%), accomplir des soins médicaux (82%) ou pour s’impliquer dans une aide à la vie quotidienne (76%). Ils sont par ailleurs favorables à des formations liées aux gestes du quotidien (86%), à l’écoute psychologique (86 %) et aux soins médicaux (80 %).

« Les Proches, ces autres victimes du cancer », Éditions Autrement, http://www.ligue-cancer.net. 

Sources : Communiqué de presse de la Ligue contre le cancer, 20 mars 2014.

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 09:49

Cancer du sein : la vitamine D améliorerait la survie

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Les patientes souffrant d’un cancer du sein ont 2 fois plus de chances de survie si elles ont de hauts niveaux de vitamine D.

La vitamine D permettrait de prévenir de nombreuses maladies chroniques, comme des cancers ; d’après une méta-analyse parue dans Anticancer Research, elle donnerait aussi de meilleures chances de survie aux femmes atteintes par un cancer du sein.

La vitamine D est produite naturellement par l’organisme lorsqu’il est exposé à la lumière du soleil, et plus précisément aux UVB. Les sources alimentaires de vitamine D sont peu nombreuses : il s'agit des poissons gras, des huiles de foie de poisson ou du lait enrichi. La vitamine D existe aussi sous forme de compléments alimentaires.

Dans ce nouvel article, des chercheurs de l’université de San Diego (La Jolla) ont voulu savoir si de hauts niveaux de vitamine D dans le sang étaient associés à une meilleure survie des patientes ayant un cancer du sein. L'un des auteurs de ces travaux est Cédric Garland, qui, avec son frère, est un des premiers à avoir analysé le lien entre vitamine D et cancer.

Les auteurs ont donc recherché des articles sur le lien entre mortalité par cancer du sein et vitamine D dans les bases de données internationales ; ils en ont trouvé 5 qui représentaient plus de 4 440 femmes avec un cancer du sein. Les niveaux sanguins de vitamine D ont été relevés.

Résultats : il y avait une forte relation entre la concentration de vitamine D dans le sang et la survie des femmes. Les patientes avec de hauts niveaux sanguins de vitamine D (au moins 30 ng/mL) étaient deux fois plus susceptibles de survivre de la maladie que celles qui avaient de bas niveaux (17 ng/mL). C'est pourquoi les auteurs préconisent que la vitamine D complète les traitements contre le cancer du sein.

D’après Cédric Garland, « il n’y a pas de raison convaincante d'attendre de nouvelles études pour incorporer des compléments de vitamine D dans les traitements standard puisqu’il a déjà été établi que le taux de vitamine D optimal était supérieur à 30 ng/mL ». Pour ces chercheurs, le taux de vitamine D des patientes ayant un cancer du sein devrait être régulièrement évalué et relevé si nécessaire grâce à des compléments alimentaires, afin de se situer dans la fourchette de 30 à 80 ng/mL. Le niveau recommandé de vitamine D étant par ailleurs toujours sujet à débat.

Comment s'explique le rôle de la vitamine D ? Au niveau moléculaire, les métabolites de la vitamine D activeraient une protéine qui bloque la division des cellules agressives du cancer du sein, ce qui limiterait la croissance de la tumeur. In vitro, les métabolites de la vitamine D agissent sur la différenciation cellulaire, l’apoptose (la mort cellulaire programmée) et l’angiogenèse (la création de nouveaux vaisseaux sanguins alimentant les tumeurs).

Pour appuyer ces résultats, les auteurs rappellent que les taux de décès par cancer sont plus bas dans les régions des Etats-Unis qui reçoivent le plus d’UVB. 

Article du Site : La Nutrition.fr
 

Source

Mohr SB, Gorham ED, Kim J, Hofflich H, Garland CF. Meta-analysis of Vitamin D Sufficiency for Improving Survival of Patients with Breast Cancer. Anticancer Res. 2014 Mar;34(3):1163-6.


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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 09:47

TRAVAIL ET CANCER : UN DISPOSITIF POUR AIDER LES ANCIENS PATIENTS

 

logo curie

 

Aider les anciens patients à reprendre leur activité professionnelle après la maladie est l’un des grands enjeux du 3e Plan cancer. Depuis un an, l’Institut Curie a mis en place un dispositif pour accompagner les anciens patients dans cette reprise. 

Travail et cancer : un dispositif pour aider les anciens patients

La reprise du travail est un moment souvent apprécié par les anciens patients, car il représente leur retour à une vie « normale ». Mais cette reprise peut aussi être source d’inquiétudes. Fatigue, douleurs… Les anciens patients, et leurs employeurs, ne sont pas toujours préparés à ces difficultés. Le risque est alors grand pour le patient de "culpabiliser si on lui fait sentir qu'il n'a pas été assez courageux ou d’avoir un sentiment d'inutilité s’il est mis à l'écart", souligne le Dr Laure Copel, cancérologue au sein du Département interdisciplinaire des soins de support à l’Institut Curie.

En réponse à ces constats, Monique Sévellec, psychosociologue à la Maison des patients et des proches de l’Institut Curie à Saint-Cloud, a conçu un livret, en collaboration avec des médecins du travail et la Caisse régionale d’assurance maladie d’Île-de-France (Cramif). Ce document réunit des témoignages de salariés, des conseils et des informations pratiques pour aider les patients à anticiper ces difficultés, à en prendre conscience et à trouver les aides disponibles. Aménagements de poste, temps partiel, rôle de la médecine du travail, place du médecin traitant... Il s’adresse également aux employeurs, car le retour d’un travailleur dans de bonnes conditions est un bénéfice pour l’entreprise.

Un dispositif d’accompagnement sur-mesure[1] a été également mis en place en collaboration avec Géraldine Deblaye, coach professionnel : "Il peut consister en un ou deux entretiens individuels ou prendre la forme d’une série de sept ateliers en petits groupes, étalés sur 3 ou 4 mois pendant la période de convalescence, quand la personne a fini ses traitements et se remet doucement sur le chemin du travail." "Le travail en groupe permet de se nourrir les uns des autres, dans un cadre confidentiel et de non-jugement concrétisé par une charte signée au début des ateliers", ajoute Monique Sévellec.

Les deux femmes organisent également régulièrement des réunions d’information, en présence d’anciens patients et d’un représentant de la Cramif pour rappeler les aides disponibles.

La réinsertion professionnelle nécessite un engagement collectif – du salarié, de son équipe soignante, du médecin du travail et des ressources humaines de son entreprise – et elle doit se préparer dès le diagnostic.

 

En savoir plus

Clic Découvrir le livret "Retour au travail"

 

Texte : Valérie Devillaine

Crédit photo : Noak / Le Bar Floréal / Institut Curie

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 09:46

COMPESSION MEDICALE DANS LE TRAITEMENT DU LYMPHOEDEME - HAS

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 09:10

Que faire en cas de lymphoedème ?

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Le lymphœdème est une augmentation de volume d’un membre suite à l’accumulation du liquide lymphatique. Dans la population en général, il est classiquement situé sur les membres inférieurs. Concernant les malades du cancer, il est essentiellement connu pour le phénomène des « gros bras » que certaines femmes ayant été traitées pour un cancer du sein développent. Plus généralement, Les personnes à risque sont celles qui ont subi un curage lymphatique, mais il peut toucher tout le monde.

L’image que l’on a de soi est souvent dégradée en cas de lymphoedème. Se rapprocher des associations de malades peut-être très bénéfique.

Au niveau des précautions nécessaires à appliquer en cas de lymphœdème, plusieurs types de mesure peuvent être suivis.

Anticiper le plus possible les effets indésirables des traitements contre le cancer, permet de mieux les vivre. L’e-book Bien vivre sa chimiothérapie au quotidien rassemble toutes les informations à connaître pour faire face au cancer et à ses traitements.

Lymphœdème et exercice physique :

  • De faire régulièrement des séances de kinésithérapie pour des drainages lymphatiques ou de rééducation dès qu’une sensation de tiraillement, de tension est ressentie ou que le bras a commencé à gonfler. Ces séances doivent être effectuées par un masseur-kinésithérapeute ayant reçu une formation spécifique. Pour avoir des contacts, le mieux est de se tourner vers le service d’oncologie qui vous suit ou des associations de malades. Les manœuvres doivent être exclusivement manuelles ;
  • Essayer de faire de petits mouvements des bras dans un bassin aquatique en étant immergé jusqu’aux épaules pour profiter de l’action drainante de l’eau ;

Lymphœdème et contention médicale :

  • De porter des textiles de compression (bandes) et/ou des manchons en journée qui vont exercer une action mécanique sur le membre touché pour éviter son gonflement. Pour l’acquérir, il faut aller dans une pharmacie spécialisée en orthésie. Ces dispositifs médicaux ne sont pas des produits anodins et il faut que celui que vous achetiez corresponde vraiment à votre besoin. Tous les produits ne sont pas équivalents, à taille comparable. Au niveau de la classe, la force 3 est la plus prescrite. L’essayage est obligatoire. La Haute Autorité de Santé dans une publication de décembre 2010 « La compression médicale dans le traitement du lymphoedème » préconise l’utilisation d’un manchon avec main attenante quand cela est compatible avec le mode de vie du patient. Pour faciliter sa mise en place, il existe des « enfile-manchon ». Là également, il faut tester avant d’acheter ;
  • De renouveler tous les 3 à 6 mois le manchon en fonction de l’évolution du lymphœdème et de l’usure du produit.

Lymphœdème et prévention des infections :

  • Le préserver au maximum : éviter de faire des prises de sang sur le membre concerné, le protéger en cas d’activité à risque (jardinage, bricolage, …) ;
  • Ne jamais prendre la tension artérielle sur le bras fragilisé ;
  • Être très vigilant sur les sources d’infection possible (coupure, piqures d’insecte, etc.).

Lymphœdème et surveillance médicale :

  • De faire des cures thermales tous les ans. Par exemple, la station thermale d’Argelès-gazost est spécialisée depuis 10 ans dans le lymphœdème ;
  • Il faut de toute façon se faire suivre médicalement. Le lymphœdème ne doit pas être considéré comme « banal » et doit être surveillé régulièrement. En cas de modification, rougeur ou douleur, il faut consulter rapidement.

Lymphœdème et hygiène de vie :

  • Dormir sur le dos en surélevant son bras en le laissant reposer sur un oreiller ou sur un coussin d’allaitement à billes (pour pouvoir le positionner facilement) ;
  • Fuir toutes les sources de chaleur possible : soleil, bain chaud, hammam, sauna, etc. ;
  • Ne pas immobiliser le bras, mais ne pas trop le solliciter non plus (exclure totalement le port de charges lourdes) ;
  • Essayer de perdre du poids en cas de surpoids.

Clic LISTE CENTRES LYMPHOLOGIE

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 15:15

Quelles sont les marques des prothèses mammaires externes ?

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Si vous souhaitez acheter des prothèses mammaires externes suite à une opération d’un cancer du sein, prenez le temps de la réflexion. Vous trouverez dans l’e-book une fiche-conseil dédiée à l’achat d’une prothèse mammaire externe, ainsi que des annuaires pour trouver un kinésithérapeute spécifiquement formé à la prise en charge des soins « post-cancer du sein » notamment.

Concernant l’achat d’une prothèse mammaire externe, rien ne vous pousse à faire un choix rapidement ou dans la précipitation. Il y a une offre de produits et de prix ( !) relativement étendue, comme c’est le cas également pour les gammes de soutien-gorge proposées par les fabricants ou les maillots de bain, autant se laisser le temps pour murir une réflexion.

Ce qu’il faut faire avant l’achat d’une prothèse mammaire externe :

Avant de vous rendre dans une boutique d’orthopédie ou une pharmacie spécialisée, allez sur le site des fabricants pour avoir un aperçu de leurs produits et une présentation succincte. Cette démarche rapide peut donner des idées sur le produit à retenir.

Les fabricants de prothèses mammaires externes :

Voici une liste indicative des fabricants de prothèses mammaires externes :

Les sites sont plus ou moins bien faits. Malgré tout, jeter un coup d’œil – même rapide – ne peut-être que positif.

Lors de l’achat de la prothèse mammaire externe, renseignez-vous sur la prévention du lymphœdème :

Après une opération liée à un traitement contre le cancer du sein, il faut être vigilant à la possible (mais non systématique) apparition d’un lymphœdèmeappelée également phénomène des « gros bras ». Les pharmacies spécialisées et magasins orthopédiques sont aussi habilités à vendre des manchons. N’hésitez pas à poser toutes les questions que vous souhaitez sur les manchons et la prévention du lymphœdème. Cela vous sera utile si vous deviez acheter ce type de contention dans l’avenir. Renseignez-vous aussi sur l’utilité des bas de contention. Les personnes traitées pour un cancer font partie des populations à risque au niveau de la thrombose veineuse (phlébite). A ce sujet, mieux vaut prévenir que guérir et se renseigner auprès de son médecin oncologue et un magasin orthopédique ne peut qu’aider à avoir un avis éclairé sur la question. Vous retrouverez dans l’e-book Bien vivre sa chimiothérapie au quotidien tous les conseils pour faire face aux traitements contre le cancer.

 

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