22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 09:44

Le lien entre sels d'aluminium et cancer du sein se précise

 

De nouveaux travaux renforcent le lien soupçonné entre sels d'aluminium et augmentation des cancers du sein, a annoncé l'oncologue genevois André-Pascal Sappino sur la RTS.
AUTORITÉS RÉTICENTES
Les inquiétudes des chercheurs genevois face aux sels d'aluminium ont été exposées à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), "qui a répondu pour l'instant de manière très évasive", explique André-Pascal Sappino.

"L'OFSP considère que les sels d'aluminium ne sont pas plus dangereux pour les organismes humains que de regarder la télévision".
CONFÉRENCE PUBLIQUE
Quatre médecins proposent une conférence publique sur le rôle des substances telles que le diesel, les OGM, les sels d’aluminium et les rayons X dans le cancer.

Mercredi 20 novembre de 17h45 à 20h15 à la Salle communale de Chêne-Bougeries (GE).
  • Le dossier de RTSdécouverte

    Nous vous proposons dans ce dossier une analyse des aspects psychologiques du cancer, un état des lieux de la recherche, le point sur la prévention, un témoignage ainsi que des avis de spécialistes.

ARCHIVES
  • Attention aux sels d'aluminium dans les déodorants

    01:36 | A Bon Entendeur | 22 février 2012

  • Zoom sur les sels d'aluminium

    09:13 | On en parle | 17 janvier 2012

  • Les sels d'aluminium des déodorants sont nocifs

    06 janvier 2012

Video sur ce SITE

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 09:28

Cancer du sein : quatre avancées vraiment prometteuses

 

 

Voici les principales nouveautés mises en avant lors du 35e congrès des spécialistes du sein, concernant à la fois le diagnostic et le traitement.

La mammo progresse

En attendant la mammographie en 3D, que certains médecins jugent prometteuse, 87% des mammographies réalisées sont désormais numériques… On les accuse pourtant régulièrement de provoquer des surdiagnostics inutiles. 

« S’il faut freiner quelque chose, ce n’est pas le surdiagnostic, mais le surtraitement », rétorque une radiologue. Le dépistage permet en effet de révéler des précancers (in situ, soit 15 à 18% des cancers) indétectables à la palpation, et qui ne laissent apparaître que des microcalcifications à l’image. Généralement de bons pronostics, ils peuvent être traités correctement dans 95% des cas. Mais petit cancer de moins de 10 mm ne veut pas forcément dire gentil : « 15% se révèlent très agressifs et de mauvais pronostic », révèle Brigitte Serandour, qui a participé à la mise en place du dépistage organisé à la fin des années 1990.

Opérée le matin, sortie le soir

En théorie, toute la chirurgie du cancer du sein pourrait se faire en ambulatoire, sans passer plusieurs jours à l’hôpital. En , ce traitement n’en est qu’à ses balbutiements et ne concerne aujourd’hui que 8% des actes de chirurgie mammaire contre 80% aux Etats-Unis. Une piste d’avenir pourtant pour certaines indications, si l’on considère, comme l’équipe du Dr Philippe Rouanet, à Montpellier, qui s’y met depuis deux ans, que ces opérations n’entraînent pas plus de complications.

Elles limitent même les douleurs postopératoires, diminuent le stress d’une hospitalisation. « Neuf patientes sur dix le recommanderaient », souligne le médecin, qui prévient : il ne faut surtout pas que les hôpitaux l’envisagent comme un moyen commode de vider des lits. « Cela implique au contraire une grosse organisation de toute l’équipe, radiochirurgien, psychologue, et même secrétaires aux côtés de la patiente. »

Sous péridurale

La patiente a les yeux ouverts pendant que derrière un grand champ bleu, l’équipe de chirurgiens s’active au-dessus de son sein pour enlever la tumeur. Elle ne sent rien : seul le torse de la malade a été endormi par une anesthésie administrée sous péridurale, entre ses côtés. « La technique est délicate, et nécessite que les anesthésistes y soient formés », convient Ophélie Grimaud, chirurgien à Marseille, qui la juge pourtant très prometteuse. La chirurgie sous anesthésie générale présente en effet des inconvénients : « Avec certains anesthésiques, la fonction immunitaire du corps diminue », explique la médecin, qui estime le confort postopératoire, « époustouflant », nécessitant notamment moins de morphine.

Deux en un

En jargon médical cela s’appelle la radiothérapie per-opératoire, c’est-à-dire pendant l’opération. La technique est réservée à certaines petites tumeurs, de bon pronostic clinique et biologique, qu’on ne prévoit pas de traiter ensuite par chimio, mais seulement par radiothérapie suivie d’hormonothérapie. L’idée : faire intervenir le radiothérapeute pendant l’opération, programmée en ambulatoire. Il cible précisément la cavité d’où le chirurgien vient d’extraire la tumeur, pour délivrer une forte dose, en une seule séance de vingt à trente minutes. Avantage, outre que la patiente n’est pas soumise ensuite à une vingtaine de séances, cela préserve le reste de son torse des effets secondaires et délétères des rayons. Neuf centres et CHU sont déjà équipés, mais la technique est pour l’instant réservée aux patientes qui entrent dans le cadre de deux essais cliniques autorisés à Nantes et à Montpellier.

C.P. | 15 nov. 2013, 17h53 sur ce SITE

 

 

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:28

Mieux comprendre la résistance à l'hormonothérapie

La résistance de certains cancers du sein à l'hormonothérapie résulterait d'une mutation apparue chez les patientes au cours du traitement.

20120418 etudeDes chercheurs américains viennent de découvrir un mécanisme génétique à l'origine de la résistance à un traitement prescrit contre certains cancers du sein dits hormonodépendants.

Ils ont en effet montré que l'ADN des cellules cancéreuses mutait au cours du traitement, rendant la tumeur insensible à des molécules jusqu'alors efficaces.

L'étude américaine concerne les tumeurs mammaires qui expriment des récepteurs aux œstrogènes, lesquels permettent à cette hormone de stimuler la prolifération cancéreuse.  

Ces cancers hormono-dépendants (ils représentent la grande majorité des cas) sont traités par hormonothérapie ; parmi les molécules disponibles figure la famille des anti-aromatases, qui bloquent la production d’œstrogènes par l'organisme.

L'équipe du Dr Arul Chinnaiyan, de la faculté de médecine de l'université du Michigan (États-Unis), a conduit des analyses génétiques chez des patientes ayant connu une résistance contre cette hormonothérapie.

Elle a montré que le gène codant le récepteur aux œstrogènes avait muté après le début du traitement.

Conséquence de cette mutation : le récepteur fonctionne même en l'absence d’œstrogènes, expliquant ainsi la résistance aux anti-aromatases.

Le patrimoine génétique des cellules cancéreuses évolue donc au cours du traitement et latumeur devient insensible.

En recherchant cette mutation chez les patientes (par exemple grâce à l'ADN cancéreux circulant dans le sang), il serait alors possible d'anticiper la résistance aux anti-aromatases et de proposer plus tôt d'autres thérapies.

G.F.

Pour en savoir plus sur l'hormonothérapie, consultez la fiche « Soigner un cancer par hormonothérapie ».

Source : D.R. Robinson et al. Activating ESR1 mutations in hormone-resistant metastatic breast cancer. Nature Genetics. En ligne le 3 novembre 2013.

Dernière mise à jour : 13-11-2013 sur le Site de Fondation de l'ARC

 

 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 09:52

AGENDA DES CHEFS 2014

AGENDA-DES-CHEFS-2014.jpg

 

 

Olivier-Chaput-Ruban-de-l-Espoir-2013.jpg

Olivier Chaput, Françoise Sellin, Bénédicte Van Craynest

Ruban de l'Espoir 2013

 

En 2010 le Chef de cuisine Olivier Chaput, touché de près par le cancer du sein, décide de créer un agenda, « L’AGENDA ROSE ». Il choisit de marquer les esprits en photographiant ses recettes devant des bustes de femmes nues.Tous les fonds récoltés sont reversés à l’association “LE CANCER DU SEIN, PARLONS-EN !” et sont destinés à aider la recherche.

En 2011, Olivier Chaput relève à nouveau le défi ! Cette fois il choisit de faire appel à ses amis chefs pour la création de l’agenda 2012 «MERCI POUR ELLES», une façon d’unir les forces de chacun pour pouvoir faire encore plus parler de cette noble lutte. L’agenda rassemble 12 chefs qui offrent chacun une de leurs recettes pour lutter contre le cancer du sein.

Ces 12 Chefs ne sont autres que : Chloé Baeyaert, Sandrine Baumann-Hautin, Sébastien Buecher, Hermance Carro, Olivier Chaput, Nicolas Fix, Stéphanie Lequellec, Chloé Saada, Nadia Sammut, Reine Sammut, Georgiana San et Ludovic Turac.

Pour 2012, avec force et détermination, Olivier Chaput a su fédérer toute une équipe autour de lui grâce à laquelle la troisième édition de l’agenda, “L’AGENDA DES CHEFS 2013”, a pu voir le jour.

En 2012, les 12 chefs de “L’AGENDA DES CHEFS 2013” à rejoindre l’aventure sont : Alexis Braconnier, Hermance Carro, Olivier Chaput, Christian Constant, Stéphane Dozier, Nicolas Fix, Sylvie Grucker, Sophie Menut, Michel Roth, Nadia Sammut, Norbert Tarayre et Carinne Teyssandier.

Quatrième édition de l’Agenda des Chefs, l’année,  2013 marque un grand coup avec la présence, non pas de 12 Chefs mais 24 ! Le mouvement grandit de façon exponentiel, tout comme la détermination d’Olivier Chaput, qui cette année encore compte sur vous !

Voici la liste des 24 Chefs, qui ont décidé cette année de lutter contre la maladie avec gourmandise et solidarité:Julien Binz-Sandrine Kaufer, Philippe Cadeau-Christian Constant, Yadira Deffradas-Sylvain Rebulard, Nicolas Fix-Nicolas Rieffel, Louise Denisot-Sophie Menut, Nadia Sammut-Reine Sammut, Jean-Yves Corvez-Tiphaine Corvez, Aurore Piva-Julie Rivière, Maxime Meilleur-René Meilleur, Hermance Carro-Quentin Joplet, Philippe Gardette-Francis Miot et Olivier Chaput-Tiffany Depardieu.

Cette année tous les fonds sont reversés directement à l’association “Pour Elles” pour combattre cette terrible maladie. Aujourd’hui en France, une femme sur huit risque de développer un cancer du sein.

“L’AGENDA DES CHEFS 2014”est  en vente depuis du 1er

octobre 2013, au prix de 9,90 €.

POUR LE COMMANDER ALLEZ ICI

 

Sandrine Kauffer / Directrice du journal de Julien Binz :

« L’agenda des chefs est une formidable initiative, un outil de communication utile pour prévenir et donc aider à mieux guérir le cancer du sein en particulier, mais tous les cancers en général. Chaque année, j’en achète pour ma famille et mes amies. C’est aussi une façon de leur dire que je tiens à Elles et qu’elles doivent prendre soin d’Elles. 

Le contenu de l’agenda est très pertinent. Des recettes, des mémos, des alertes rendez-vous avec le médecin, une couleur rose féminine, des chefs de cuisine, une présentation ludique pour évoquer néanmoins un sujet sérieux et dangereux qu’il faut médiatiser.

Participer à cette aventure collective est une manière d’être active face à la maladie,une forme de militantisme en faveur de la santé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Aujourd’hui le cancer du sein concerne 1 femme sur 8 ! Et plus un cancer du sein est détecté tôt (- de 2 cm), plus les chances de guérison sont importantes.

Depuis 2010, le journal de Julien Binz soutient l’initiative et les actions d’Olivier Chaput.

J’ai été sensibilisée par son histoire personnelle et les fonds récoltés serviront à financer la recherche pour dépister et lutter contre cette maladie.

Cette cause réunit mon univers professionnel (journal gastronomique) et personnel (la femme que je suis).

SITE AGENDA DES CHEFS

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 10:36

Cancer du sein : validation d’une signature prédictive du risque de récidive

 

Alors qu'Octobre rose -mois dédié au cancer du sein- vient de se terminer, médecins et chercheurs de l'Institut Curie continuent à faire progresser la prise en charge des femmes atteintes de cette maladie. De fait, dans un récent communiqué, le centre de recherche annonce qu’il est désormais possible d'identifier les patientes dont le risque de récidiver est élevé et de préciser les indications de chimiothérapie pour celles qui sont atteintes du type de cancer le plus fréquent. Détails:

 

En 2010, des médecins et des chercheurs de l'Institut Curie avaient découvert une « signature ADN » -un ensemble d'altérations du matériel génétique- prédictive du risque de récidive chez les femmes atteintes de cancer du sein.
 
Aujourd'hui, trois ans plus tard, ces mêmes scientifiques montrent que cette signature apporte des informations plus précises sur les risques de récidive que les marqueurs actuellement utilisés, et ce dans le sous-type de cancers du sein le plus fréquent, les cancers du sein luminaux ne présentant pas de surexpression du récepteur HER2.
 
Les patientes porteuses de ces cancers ne peuvent pas être traitées par Herceptin, un anticorps qui bloque la prolifération des cellules cancéreuses. Les médecins ont donc moins d'outils thérapeutiques à leur disposition pour enrayer les risques de dissémination tumorale.
 
« Avec cette signature, nous sommes à même de mieux prédire le risque de survenue de métastases chez les patientes ne présentant aucun signe avant-coureur d'un risque de dissémination », précise le Dr Anne Vincent-Salomon, pathologiste et chercheuse dans le laboratoire d'Olivier Delattre à l'Institut Curie.
 
Grâce au développement du dépistage, une grande majorité des patientes sont diagnostiquées alors que leurs tumeurs du sein sont de petite taille et sans envahissement ganglionnaire. Chez ces femmes, une question cruciale se pose quant au choix thérapeutique : doit-on, après traitement local (chirurgie et/ou radiothérapie), leur prescrire une chimiothérapie pour réduire le risque de récidive ?
 
« Chez les patientes porteuses de cancers du sein luminaux, ne présentant pas de récepteur HER2, il est d'autant plus important de préciser le risque de récidive pour ajuster les prescriptions de chimiothérapie », ajoute Anne Vincent Salomon. Ce test pourra être utilisé au cas par cas pour des tumeurs du sein pour lesquelles les indications de chimiothérapie sont délicates à poser avec les outils pronostiques disponibles en routine.
 
Cette signature « Curie » permet d'identifier les femmes auxquelles une chimiothérapie doit être prescrite, en épargnant aux autres un traitement inutile… 
Sur ce SITE
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 09:54

GUIDE DE L'INCA : LES TRAITEMENTS DES CANCERS DU SEIN

logo-inca

 

Ce nouveau guide INCa - Ligue contre le cancer présente la prise en charge de la forme la plus fréquente des cancers du sein : les adénocarcinomes. Vous trouverez dans ce guide des explications sur les traitements, leurs buts, leur déroulement et leurs effets secondaires, sur le rôle des différents professionnels que vous rencontrez, ainsi que des informations pratiques et des ressources utiles : TÉLÉCHARGEMENT ICI 

 

 

LES TRAITEMENTS DES CANCERS DU SEIN Ce nouveau guide INCa - Ligue contre le cancer présente la prise en charge de la forme la plus fréquente des cancers du sein : les adénocarcinomes. Vous trouverez dans ce guide des explications sur les traitements, leurs buts, leur déroulement et leurs effets secondaires, sur le rôle des différents professionnels que vous rencontrez, ainsi que des informations pratiques et des ressources utiles : http://www.e-cancer.fr/publications/82-les-cancers/736-les-traitements-des-cancers-du-sein

 

Public : personnes malades et proches 
Date de publication : octobre 2013 
Référence : GUISEIN13 
Format : guide A5 
Langue : français

 

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 09:53

L’apport fondamental de la génomique dans le cancer du sein

 08/11/2013
 
 LogoLeQuotidienFr.png

 
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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 09:39

Un nouveau bloc opératoire pour la cancérologie de demain, au Centre Léon Bérard à Lyon

 

Le Centre Léon Bérard vient d’ouvrir un des blocs les plus modernes d’Europe : 11 salles disposant de l’informatique pour un accès facilité au dossier du patient, des caméras, des écrans permettant de suivre l’intervention et une salle de soins post-interventionnels disposant aussi des dernières avancées technologiques mais également accueillante pour le patient.

Cet équipement a été présenté lors du salon Hôpital Expo, en mai dernier à Paris, ainsi qu’au 5congrès de la Société Française de chirurgie oncologique qui s’est déroulé à Lyon les 25 et 26 octobre dernier.

Ce nouveau bloc dispose de 11 salles d’intervention dont une dédiée à l’endoscopie, d’une salle de soins post- interventionnels (SSPI ou salle de réveil) de 16 places et d’un salon d’attente.

En effet, 96 % des patients opérés au CLB se rendent au bloc à pied et non dans un lit comme dans les autres

blocs français.

Ce bloc high tech, lumineux et décoré permet non seulement de mieux accueillir la personne malade, mais également d’optimiser la prise en charge chirurgicale.

 

Un accueil humaniste au bloc

Symbole de la démarche humaniste engagée par le Centre Léon Bérard, plus de 90% des patients se rendent au bloc opératoire à pied. Cette démarche innovante a été récompensée par le Groupe UNICANCER en mars 2013 dans le cadre des Prix Initiatives pour la performance économique, dans la catégorie Organisation.

Depuis le 1er décembre 2010, le bloc opératoire du Centre Léon Bérard, centre de lutte contre le cancer de Lyon et Rhône-Alpes, accueille les patients « debout ». Inspirée des pratiques nord-américaines, cette nouvelle organisation, unique en Rhône-Alpes, correspond aux attentes de la quasi-totalité des personnes malades qui ont depuis été prises en charge. Plus de 90% des patients interrogés sont satisfaits de cette organisation qu’ils estiment moins stressante.

Cette nouvelle organisation, proposée en 2010 par le Département d’anesthésie réanimation, satisfait à la fois les personnes malades et les professionnels du bloc opératoire.

 

 

Si des problèmes d’ergonomie et de stockage des lits ont constitué les prémices de réflexion, très vite, nous avons orienté notre travail vers l’amélioration de la prise en charge du patient, qui reste au cœur des priorités de chacun d’entre nous au Centre Léon Bérard.

Nous avons souhaité offrir une autre vision de la personne malade au bloc, la rendant actrice de sa prise en charge.

Ainsi, plutôt que de voir arriver les personnes passives, transies de froid et nues sous une blouse ouverte qui est aujourd’hui décriée, nous leur proposons désormais d’arriver debout, habillées et avec leurs prothèses capillaires, dentaires et/ou auditives.

Nous leur parlons et leur expliquons la suite de leur prise en charge pendant leur installation. Depuis le lancement de ce dispositif, le retour des personnes malades est d’ailleurs très favorable.

Dr Hervé Rosay, responsable du Département d’anesthésie réanimation

 

 

Comment cela se passe concrètement ?

Les patients arrivent en tenue à usage unique, chaude et confortable. A l’entrée du bloc, des surchaussures et une coiffe de protection leur sont fournis. Les mains sont désinfectées avec une solution hydro-alcoolique.

Ce dispositif concerne 96% des patients pris en charge au bloc opératoire du CLB. Les 4% restant sont les patients à mobilité réduite ou pris en urgence ou bien les personnes qui refusent ce dispositif lorsqu’il leur est proposé.

Les acteurs du bloc sont également heureux de découvrir « leurs patients autonomes et fiers de cette possibilité d’accueil ».

Depuis 2010, plus de 7000 patients se sont ainsi rendus à pied au bloc au lieu d’être conduits dans un lit.

 

 

Ce projet favorise l’autonomie et la participation de la personne malade.

L’objectif est d’améliorer la dignité du patient en renforçant la logistique intra hospitalière et intra bloc. La sécurité y est renforcée avec un respect de la fluidité des voies d’accès.

Enfin, cette démarche permet de diminuer le taux de retard au début des interventions chirurgicales et les délais d’attente entre deux interventions.

Dr Hervé Rosay, responsable du Département d’anesthésie réanimation

 
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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 14:43

LA PRISE EN CHARGE DES CANCERS GYNÉCOLOGIQUES

« la prise en charge des cancers gynécologiques »

 

Eri-Lyon-21-nov-2013.jpg

Une conférence ouverte au grand public sur la prise en charge des cancers gynécologiques se tiendra le jeudi 21 novembre 2013 à 15h00 au Centre Léon Bérard (28, rue Laennec, dans le 8e arrondissement - métro Grange Blanche). Elle sera assurée par le Dr Frédéric BEURRIER, chrirugien, au Centre Léon Bérard, Centre de lutte contre le cancer de Lyon.

Cette conférence aura lieu en salle ONCORA, 2e étage.

Elle est organisée par l’Espace de rencontres et d’information (ERI) du Centre Léon Bérard.

Renseignements à l’ERI du CLB: Tél. : 04 78 78 28 64 et email : eri@lyon.unicancer.fr

 

Dominique CORDIER

Accompagnatrice en Santé

Espace Rencontres et Information ERI

 

Centre Léon Bérard

28 rue Laennec

69373 LYON CEDEX 08

 

Tel : 04 78 78 28 64

Courriel : dominique.cordier@lyon.unicancer.fr

 

 

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 09:12

Vous êtes patient ? Proche de patient ? Aidant ? Professionnel de santé ?

 Ce questionnaire s’adresse à vous.


Il est diffusé par le Dr Michel Schmitt dans le cadre d’un travail de recherche sur son sujet de prédilection, la Bientaitance, pour la publication d’un ouvrage à venir.

 

Michel Schmitt est médecin chef d'un pôle hospitalier.

Diplômé de psychologie, de santé publique et de sciences économiques et sociales, il exerce en outre des fonctions de juge assesseur près les tribunaux pour enfants.

Il travaille sur le thème de la promotion de la bientraitance et de la prévention de la maltraitance depuis 1995 dans le champ médicosocial, depuis 2007 dans le champ sanitaire.

Il a piloté avec Martine Chriqui-Reinecke et Michèle Bressand la mission ministérielle « Bientraitance en établissements de santé : 2011, année des patients et de leurs droits », dont il a été rapporteur. 

 

Cette étude s’adresse à tous ceux qui souhaitent s’exprimer sur le monde de la santé et son évolution actuelle (personnes malades, personnes soignantes, proches)

 

Son but est essentiellement d’apprécier le vécu de chacun sur des thèmes identifiés, de dégager des consensus ou de préciser des écarts d’analyse, et d’essayer, tous ensemble de faire changer les choses.

 

Pourriez-vous répondre aux questions par voie numérique (internet) ? Il n’est pas obligatoire de répondre à toutes les questions. Ne vous limitez pas en volume.

 

Pour répondre directement en ligne, facile, il suffit de suivre ce lien: 

 Clic Directeur des soins


Les critères de l’étude rendent nécessaire de connaitre votre âge, votre sexe, votre profession, votre domiciliation (ville ou campagne)

Voici les questions auxquelles vous aurez à répondre :

 

1. Que veulent dire pour vous les notions de «  bon soin » et de « bientraitance » ?

 

2. Quelles sont vos attentes face au monde du soin, enparticulier lors de moments difficiles (urgences, fin de vie, annonce du diagnostic ou du handicap, dépendance, difficultés d’accès aux soins, admission à l’hôpital…) ?

 

3. Qu’attendez-vous des soignants (et pour les professionnels : qu’attendez-vous de la part des personnes soignées et de leurs proches) ?

4. Quelles sont les situations, comportements qui vous inquiètent le plus à l’hôpital ?

 

5. Pensez-vous que les dysfonctionnements sont uniquement liés à des manques de moyens (personnels, matériels, etc …)

 

6. Observez-vous actuellement un changement dans la qualité de la prise en soin ? Vers un mieux ? Vers une dégradation ? Pourquoi selon vous ?

 

7. Avez-vous vécu des situations de violence dans le monde de la santé ? Lesquelles ? Les expliquez-vous ?

 

8. Pouvez-vous  décrire une situation que vous avez vécue, comme :

  • 41. Bientraitante
  • 42. Non bientraitante
  • 43. Maltraitante

 

9. Que vous évoque le concept de « qualité de vie au travail » des personnes soignantes et des autres professionnels de l’aide à la personne?

 

10. Pensez-vous qu’il existe un lien entre la qualité du soin délivré et la qualité de vie au travail des professionnels ? Pourquoi ? Lequel ?

 

11. Quel rôle doivent selon vous jouer les malades et leurs familles, les associations de malades dans l’évolution de la médecine dans notre pays ?

 

12. Comment donner à tous les acteurs, dont les malades, la formation nécessaire pour participer efficacement à un processus de décision dans le domaine de la santé ? Pour leur cas personnel ? Dans des choix de société ?

 

13. Merci de décrire une situation de soin qui vous a particulièrement marquée

 

 

Merci de nous indiquer :

  • Votre âge : - votre sexe : - profession :

 

  • Ancienneté dans la profession :

 

  • Répondez-vous en qualité de : - personne soignée - proche

 

  • - professionnel

 

  • Habitez-vous la ville ou la campagne ?


Vos témoignages et vos vécus sont les conditions de notre travail sur la bientraitance. Nous vous remercions pour votre confiance, votre investissement à nos côtés et le partage de vos expériences.

 

Pour contacter directement l'auteur de cette étude mschmitt.bientraitance@gmail.com


Cet article provient Clic du Blog d'Hélène Bernardeau

  • Description : Petit manuel à l'usage des patientes atteintes du cancer du sein, de leurs proches, de leurs soignants...


 

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AGENDA DES CHEFS

 

 

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