9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 09:01

Faire du sport pour lutter contre le cancer


LE MONDE | 21.02.2012  • Mis à jour le 09.03.2012


J'avais besoin d'un exutoire à ma colère", c'est ainsi que Nadège, qui veut rester anonyme, décrit les cours de karaté. Elle les a démarrés quand elle a appris qu'elle avait un cancer du sein en 2010. "Ce sport a été une révélation. Cela m'a permis de prendre l'initiative, d'être actrice de ma santé, plutôt que d'être spectatrice du ballet des soignants. Après le traitement, on a l'impression d'être abandonné, explique cette jeune femme de 37 ans, le fait de pouvoir crier, de faire le fameux kiai ("le cri de combat qui précède ou accompagne l'application d'une technique") soulage."


Le sport est utile en termes de prévention du cancer, mais aussi en cours de traitement. Une note de l'Institut national du cancer (INCa), publiée le 14 février, dresse l'état des connaissances actuelles. Elle indique que l'activité physique est associée à une diminution de 25 % à 30 % de survenue des cancers du sein (surtout après la ménopause), du cancer du côlon et de l'endomètre. Des publications mentionnent l'effet protecteur de l'activité physique pour d'autres cancers (poumon, pancréas, prostate, ovaire), mais "les données sont encore insuffisantes pour en tirer des conclusions", précise l'INCa.

Une conférence s'est tenue sur ce sujet le 1er février, à Paris, lors du 7e Forum francophone de cancérologie, organisée par l'association Cancer, arts martiaux et information (CAMI), créée en 2000 par le docteur Thierry Bouillet, cancérologue au CHU Avicenne, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), et Jean-Marc Descotes, professeur de karaté.

Le bénéfice de l'activité physique après le diagnostic du cancer est démontré par de nombreuses études en termes de survie et d'amélioration de la qualité de vie, avec une réduction du risque de mortalité et de récidive. "La pratique d'une activité modérée trois heures par semaine ou d'une activité intense de trois fois vingt minutes par semaine diminue de 30 % le risque de mortalité prématurée", souligne le docteur Thierry Bouillet.

"Les études montrent un "effet dose" : plus on fait de sport, mieux c'est. Souvent, les personnes qui pratiquent une activité sportive ont une alimentation plus saine, fument moins, etc. Ce sont autant de facteurs protecteurs contre la maladie", explique le professeur Martine Duclos, chef du service médecine du sport au CHU de Clermont-Ferrand. "Pendant longtemps, on a dit au patient, "reposez-vous" ; or, le fait de pratiquer une activité physique permet de lutter contre la fatigue", constate le professeur Michel Pavic, de l'hôpital d'instruction des armées Desgenettes à Lyon. Un symptôme qui affecte environ 80 % des patients tout au long de la maladie.

Au-delà des effets prouvés sur la maladie, "la pratique d'un sport amoindrit les symptômes dépressifs, améliore l'image corporelle, permet d'avoir accès, dans la panoplie des traitements, à quelque chose de plaisant, cela peut aussi être rassurant pour les proches en renvoyant une image de normalité", souligne Sarah Dauchy, psycho-oncologue à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne).

"Quand on a un cancer, on en veut à son corps qui a trahi. L'estime de soi que l'on retrouve à travers le sport est fondamentale, j'ai eu le sentiment de m'être réapproprié mon corps, constate Cécile Monthiers, atteinte d'un cancer du sein. Le sport m'a permis de garder l'énergie pour ne pas sombrer."

Des initiatives commencent à se développer. L'association CAMI offre, outre le karaté, de la danse, du tai-chi. Elle a débuté son activité au CHU Avicenne, et est aujourd'hui présente dans une vingtaine de lieux, en ville ou à l'hôpital. D'autres associations, comme la Fédération française d'éducation physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV) ou les comités départementaux de la Ligue contre le cancer, sont actifs.

De même, l'Institut Curie, à Paris, en partenariat avec l'association Siel Bleu (Sport, initiative et loisirs) a lancé fin janvier un programme pilote d'activité physique à la fin du traitement. "Lorsqu'on m'a proposé de faire du sport, j'ai été surprise, mais lorsqu'on m'a dit que c'était bénéfique et que cela diminuait le risque de récidive, il n'y avait plus à réfléchir", explique Monique Rocher. Agée de 62 ans, opérée en décembre 2010 d'un cancer du sein, elle a démarré les cours de step à l'Institut Curie. Plusieurs patients mettent en avant l'intérêt des cours collectifs.

"Le sport est important pour être bien dans son corps et dans sa tête, et faire autre chose que de lutter contre la maladie", explique aussi Nathalie Bordas, âgée de 39 ans, suivie à Curie. "Il est généralement admis que les personnes malades ne peuvent pas faire de sport. C'est une erreur, lance le docteur Bouillet.

Mais attention, la pratique du sport pendant et après un traitement doit être encadrée, estiment les soignants. "Il faut être très vigilant. Le patient doit adhérer, avoir le goût pour cette activité physique, et être autonome", estime Jean-Marc Descotes. Un diplôme "sport et cancer" a été créé à l'université Paris-XIII.

Mais dans les faits, combien de médecins parlent de la pratique du sport à leurs patients ? "Oui, il faut bouger, oui, les médecins doivent être des prescripteurs", lance Cécile Monthiers, qui avoue mettre sur son agenda "kiné" et pas "sport", car ce serait considéré comme un luxe.

Les pouvoirs publics sont encore peu sensibilisés à cette question. Selon le docteur Bouillet, "l'Etat devrait faciliter la mise en place d'un réseau avec des associations labellisées, ce qui permettrait en outre d'économiser de lourdes dépenses à l'assurance-maladie".

Pascale Santi

 

 
Se dépenser 30 minutes chaque jour

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise au minimum 150 minutes (2 heures trente minutes) d'exercice physique modéré pendant la semaine, ou trente minutes chaque jour.

Entre 5 et 17ans, il est conseillé au moins 60 minutes d'exercice physique modéré à énergique chaque jour (jeux, sports, activités récréatives...).

Ces durées peuvent également être réparties en session de dix minutes. Mais 54 % de la population française ne parvient pas à suivre ce niveau jugé favorable à la santé. S'il est facile de quantifier l'activité sportive, il est plus difficile de mesurer l'activité physique. Elle se définit par tout mouvement corporel produit par la contraction de muscles entraînant une dépense de la consommation d'énergie supérieure à celle de la dépense au repos.

L'activité physique au sens large ne se réduit donc pas seulement à la pratique sportive mais à tous les mouvement de la vie quotidienne : marche, jardinage, mais aussi... activités ménagères.

 

 

 

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 18:08

Prothèses PIP : retrait effectué pour une porteuse sur cinq

 

 

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rédigé le 14 mars 2012 par La rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP, mis à jour le 14 mars 2012

 

 

 

Suite à la recommandation faite par le gouvernement en décembre 2011, environ 20 % des femmes porteuses de prothèses mammaires défectueuses PIP se sont fait retirer leurs implants.

 



 

Environ 20 % des femmes porteuses de prothèses mammaires défectueuses PIP se sont fait retirer leurs implants conformément à la recommandation faite par le gouvernement en décembre 2011, selon les chiffres fournis, mercredi 14 mars 2012, par les autorités sanitaires françaises. Soit 5 000 femmes sur environ 30 000 porteuses selon l'Afssaps, l'Agence des produits de santé.

 

1 986 ruptures ont été constatées sur des prothèses PIP, selon un bilan établi fin février 2012. Près de la moitié de ces ruptures concernent des implants récents de moins de cinq ans, "ce qui est anormal", a précisé M. Maraninchi, le directeur de l'Afssaps. "Ces chiffres confirment la mauvaise qualité des implants PIP", remplis avec un gel de silicone non conforme, et confortent la décision du gouvernement de recommander le retrait, a-t-il souligné.

 

Fin février, 3 031 femmes porteuses d'implants PIP s'étaient fait retirer leurs prothèses à titre préventif (sans rupture constatée) soit 2 154 de plus que fin janvier, époque où la procédure d'explantation se mettait en place.

 

Le directeur général de la Santé (DGS), Jean-Yves Grall, a souligné à l'issue de la même réunion qu'il y avait eu peu de réclamations de patientes sur les opérations d'explantation.

 

Les syndicats des chirurgiens plasticiens avaient promis de pratiquer des honoraires "modérés" pour ces opérations.

 

Mais Murielle Ajello, présidente du Mouvement de Défense des Femmes Porteuses d'Implants et de Prothèses (MDFPIP) affirme que beaucoup continuent de pratiquer les tarifs "habituels".

 

M. Grall assure lui qu'il y a eu très peu de réclamations sur les montants ou modalités de ces opérations avec "trois ou quatre signalements de patientes à l'Ordre des médecins".

 

L'entreprise varoise Poly Implant Prothèse (PIP) a utilisé illégalement un gel de silicone fait maison dans la majeure partie de ses implants dans le but de réaliser des économies, jusqu'à la découverte de la fraude début 2010.

 

Face aux risques de ruptures et d'irritations pour les tissus, présentés par ces prothèses, le gouvernement français a recommandé fin décembre aux 30 000 femmes porteuses de PIP de se les faire retirer, suivi par plusieurs gouvernements étrangers.

 

D'après AFP

 

 

 


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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 18:01

Prothèses PIP : des résultats de plus en plus inquiétants

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rédigé le 7 février 2012 par La rédaction d'Allodocteurs.fr, mis à jour le 7 février 2012 

 

 

 

55 % des cas de ruptures de prothèses mammaires PIP constatées sont survenues dans les cinq années suivant la pose. C'est ce qui ressort de la dernière réunion du Comité de suivi qui a eu lieu lundi 6 février 2012, au ministère de la Santé.

 



 

L'Afssaps a dénoncé une nouvelle fois la mauvaise qualité des prothèses mammaires de la marque PIP, à l'issue de la dernière réunion du Comité de suivi. 55% des cas de ruptures constatées sur les 1 379 déclarées à l'Afssaps sont survenues dans les cinq années suivant la pose des prothèses. "Ce sont des ruptures extraordinairement précoces. Cela conforte notre recommandation d'explanter", a souligné le Pr. Dominique Maraninchi, le directeur général de l'Afssaps.

 

Par ailleurs, 875 réactions inflammatoires ont été recensées. Des inflammations qui peuvent s'expliquer par "une membrane de mauvaise qualité" des prothèses PIP, "un gel corrosif qui abîme la membrane" ou encore "une perspiration (suintement) du gel à travers la membrane", a expliqué le Pr. Dominique Maraninchi.

 

Le gouvernement avait recommandé que le retrait des implants mammaires PIP soit proposé aux 30 000 femmes qui les portent, même en l'absence de signes de détérioration de l'implant. Le message semble être passé : 877 cas de retraits préventifs sans signe de rupture ou d’inflammation, ont été pratiquées, soit 205 de plus que fin décembre.

 

Une étude épidémiologique sera lancée le mois prochain sur un échantillon de 1 400 femmes ayant subi une rupture de prothèse PIP. Cet échantillon de femmes sera suivi afin d'analyser les risques potentiels liés à ces ruptures, il sera comparé à des échantillons de femmes ayant subi une rupture de prothèse mammaire d'autres marques, et ayant été volontairement explantées.

 

 

 

 

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 15:31

La lutte contre le cancer dans la présidentielle : les propositions d’UNICANCER

 

Unicancer

 

 

 

La lutte contre le cancer demain :
des engagements et des actes

 

 

Les propositions d’UNICANCER aux candidats à la présidentielle 2012

 

Nos propositions

pour faire reculer durablement
le cancer en France

2012 / 2017

 

 

1 Une prise en charge de qualité pour tous

Défendre l’accès à des soins de qualité pour tous
 Garantir la prise en charge individualisée des patients
 Réorganiser et investir pour préparer la cancérologie de demain

 

 

2 L'innovation diagnostique et thérapeutique au service du patient

Intégrer en permanence l’innovation thérapeutique pour faire bénéficier le patient des résultats de la recherche
 

 

 

3 Un financement pérenne et performant

Concevoir un financement de la cancérologie approprié à la hauteur des enjeux

 

 

4 Un management optimisé, des ressources humaines pluridisciplinaires et valorisées

Moderniser le management et accompagner l’évolution des ressources humaines en
cancérologie

 

5 Une organisation dynamique et efficace

Décloisonner le système d’information de santé
Construire une politique d’achat responsable et indépendante

 


Lisez les propositions d'UNICANCER en cliquant sur le lien ci-dessous.


link

 

 

 

 

 

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 15:18

Un nouvel accélerateur à Villefranche sur Saône... piloté du CLB !

L’hôpital Nord-Ouest
---
Le premier traitement de radiothérapie
aura lieu le 27 mars 2012,
en partenariat avec le Centre Léon Bérard
----
Communiqué de presse
Mars 2012

 

 

Une offre nouvelle pour le traitement des cancers à Villefranche

Un partenariat inscrit dans la durée
Une prise en charge complète en cancérologie

 

 

L’expertise du Centre Léon Bérard, au service des patients du bassin de Villefranche

Interview du Dr Christian Carrie
Informations économiques

 

 

Fiche signalétique de L’hôpital Nord-Ouest

Un équipement de pointe
Zoom sur la prise en charge en cancérologie à L’hôpital Nord-Ouest
Chiffres clés

 

 

A propos du Centre Léon Bérard

Les missions du CLB
Sa vocation : offrir une prise en charge multidimensionnelle et pluridisciplinaire aux personnes
souffrant d’un cancer déclinée à travers le projet d’établissement 2009-2014
Une organisation en départements
Le CLB : acteur de la recherche en cancérologie lyonnaise et française
Fiche d’identité

 

 

link

 

 

 

 

 

 

 

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 15:44

L´allergie

 

 

top-logo RNSA

 

L´allergie

Plus de 20% de la population française souffre d´allergie respiratoire. De nombreux facteurs peuvent être à l´origine de ces manifestations. Ils peuvent être classés en 3 catégories :

• Les facteurs environnementaux intérieurs : il s´agit de tous les allergènes potentiels respirés avec l´air intérieur des locaux : acariens, moisissures, poils de chat, poils de chien, etc…
• Les facteurs environnementaux extérieurs : il s´agit de tous les allergènes potentiels respirés avec l´air extérieur : pollens, moisissures.
• Les facteurs de pollution atmosphérique : il existe des relations triangulaires entre pollution, pollens et allergie. La pollution peut à la fois agir sur les pollens en modifiant leur structure biochimique extérieure et par là même leur allergénicité et sur les muqueuses respiratoires de l´homme en modifiant sa sensibilité immunologique aux grains de pollens.
Comment se manifeste une pollinose ?

La rhinite allergique saisonnière : nez bouché, éternuements, nez qui coule et démangeaisons.

La conjonctivite allergique saisonnière : yeux rouges qui piquent, avec sensation de sable dans les yeux.

Les petits pollens, qui peuvent pénétrer jusque dans les bronches, peuvent provoquer des crises d´asthmes : diminution du souffle, sifflements bronchiques, toux persistante souvent nocturne.

Oedèmes et urticaire sont plus rares. Il faut tenir compte de la saison, de la météo. Toutes ces réactions sont améliorées par la pluie et aggravées par le vent. Elles sont plus importantes à l´extérieur qu´à l´intérieur.
Pollens et allergie

Pollens : les grains de pollens mâles contribuent au développement de la végétation qui assure la régénération de l´oxygène et ont un rôle essentiel dans l´alimentation.

Cependant, pour 10 à 20% de la population, ils sont responsables de réactions allergiques, en général saisonnières, appelées " rhumes des foins ".

Voici une vidéo du site sante pratique.fr qui décrit comment se déclenchent les réactions d'allergie aux pollens dans notre organisme : Vidéo.

L´augmentation de ce type d´allergie, qui aurait doublé en 10 ans, justifie la surveillance du contrôle de la qualité de l´air.

C´est l´Aérobiologie (ou Aéropalynologie) qui étudie les pollens disséminés par le vent des plantes dites anémophiles.
Tous les pollens ne sont pas dangereux :

Pour provoquer une réaction allergique, il faut :

• Que le pollen d´arbre ou herbacée soit émis en grande quantité. C´est le cas des plantes anémophiles graminées, ambroisies, cyprès, bouleau. Les pollens de plantes entomophiles comme le mimosa (reproduction et transport par les insectes) peuvent provoquer des réactions de voisinage.
• Qu´il soit de petite taille. Les grains de pollen resteront d´autant plus longtemps dans l´atmosphère, et pourront parcourir de plus grandes distances qu´ils sont petits et légers. Pour cette raison on trouvera les pollens allergisants aussi bien dans les villes qu´à la campagne.
• Qu´il ait un fort pouvoir allergisant. Il faut qu´il puisse libérer ses particules protéiques responsables de la sensibilisation.
Conclusion

D´autres facteurs peuvent intervenir : la présence simultanée de plusieurs pollens allergisants, la pollution atmosphérique, l´existence de réactions croisées entre des pollens de la même famille ou avec certains aliments. Enfin, il faut un terrain génétique particulier pour développer cette allergie : le terrain atopique.

Le RNSA est une association dont l´ensemble des membres (près de 100 en 1997) sont impliqués de façon active dans le fonctionnement du réseau que ce soit au niveau local, qu´au niveau national. C´est son gage de qualité et d´universalité. Le RNSA est le réseau français du réseau Européen EPI (European Aerobiology Network) ayant sont propre site : http://www.polleninfo.org

 

 

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 15:36

Pharmaciens : payés au conseil

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rédigé le 30 mars 2012 par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP, mis à jour le 30 mars 2012 / 

 

C'est désormais chose acquise pour les pharmaciens d'officine : ils seront rétribués pour les conseils dispensés ou le suivi de certains patients. Cette décision fait suite à des négociations entre l'Assurance maladie, les syndicats et les complémentaires santé. La signature officielle de la convention devrait intervenir dans les jours qui viennent.

 

Alors que l'UFC-Que Choisir vient de publier une enquête qui pointe du doigt les graves manquements des pharmaciens en matière de conseils, les officinaux viennent d'obtenir ce qu'ils réclamaient depuis longtemps : être payés pour dispenser ces conseils, qu'ils considèrent comme leur "cœur de métier".

Des conseils rétribués


La nouvelle convention qui vient d'être négociée prévoit des "honoraires de dispensation" pour les conseils du pharmacien sur la posologie, les modalités de conservation du médicament, la durée du traitement ou encore les effets indésirables et les interactions. Un mode de rémunération qui s'ajoutera à celui basé sur le prix et le volume des médicaments vendus.

 

Ces honoraires s'appliqueraient par exemple dans le cadre de la prévention sur la pilule du lendemain ou les traitements substitutifs à la drogue.

 

Mieux, les pharmaciens assureront aussi des entretiens pharmaceutiques, d'abord pour les patients sous anticoagulants, puis pour les patients asthmatiques, si ceux-ci choisissent d'y adhérer, dans le cadre d'un protocole avec le médecin de leur choix. Les premiers entretiens devraient commencer le 1er janvier 2013 pour les anticoagulants, et le 1er juillet 2013 pour l'asthme.

 

Gilles Bonnefond, secrétaire général de l'USPO (Union des syndicats des pharmaciens d'officine) a exprimé sa satisfaction auprès de l'AFP en évoquant un "vrai changement du métier de pharmacien". Les pharmaciens espèrent en effet asseoir leur image de professionnels de santé par le biais des nouvelles missions qui leur sont octroyées.

 

Et avec quel argent ?

 

En ce qui concerne les honoraires de dispensation, le mode de financement et les modalités devraient être précisées d'ici fin 2012. L'objectif est qu'un quart de la rémunération des pharmaciens soit constitué de ces honoraires d'ici cinq ans (12,5 % dès 2013).

 

Selon Gilles Bonnefond, étant donné la faible marge de manœuvre de la Sécurité sociale, le financement de toutes ces mesures se fera à enveloppe constante grâce à des économies obtenues par la vente de médicaments génériques.

 

En savoir plus


Sur Allodocteurs.fr :

Dans les médias :

 

 

 

 

 

 

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 11:16

Lyon : L'ambroisie au coeur d'un colloque

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Publié le 30/03/2012

 

 

image-plante-d-ambroisie-fleurie.jpg

 

 

Un colloque concernant l'ambroisie, cette plante qui provoque des allergies, s'est tenu  à Lyon .

A l’initiative de l’Observatoire de l’Ambroisie, dépendant de l’INRA, un colloque international a eu lieu jusqu'à vendredi 30 mars, à la Manufacture des tabacs, à l'Université Lyon 3, Jean Moulin de Lyon.

 

 

L'ambroisie fait partie des mauvaises herbes, de la même famille que le tournesol. Au moment de la floraison, la plante se transforme en buisson qui peut atteindre plus d'un mètre de haut.

 

<< Visionnez le reportage de France 3 Rhône-Alpes.

 

Toutes les vidéos

 

 

 

L'événement est l’occasion de dresser le bilan des progrès accomplis en matière de connaissances et de lutte contre l’ambroisie, une plante réputée allergène. Le colloque a pour objectif d’orienter les actions futures à mener en France et en Europe pour limiter la propagation de cette espèce exotique envahissante.

 

Le risque d'allergie liée au pollen d'ambroisie n'apparait que dans le courant du mois d'août lorsque les fleurs libèrent du pollen. Cette plante prospère dans les terrains dénudés. Notamment les terres rapportées (remblais), les sols peu ou mal entretenus comme les friches industrielles, les chantiers, les terrains vagues, les jachères, les jardins, les cultures.

 

Pour plus d'information sur les risques en région Rhône-Alpes :

www.ambroisie.info

 

 

 

 

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 09:51

Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique RNSA Bulletin d'Alert

Accueil RNSA

Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (R.N.S.A.) est une association loi de 1901, créée en 1996 pour poursuivre les travaux réalisés depuis 1985 par le Laboratoire d´Aérobiologie de l´Institut Pasteur à Paris.

Ce réseau a pour objet principal l´étude du contenu de l´air en particules biologiques pouvant avoir une incidence sur le risque allergique pour la population. C´est à dire l´étude du contenu de l´air en pollens et en moisissures ainsi que du recueil des données cliniques associées.

Les données figurants sur le site Internet peuvent faire l'objet d'invalidations ou modifications postérieures à leur diffusion sans information à ce sujet.

Le RNSA fonctionne grâce à un Conseil d´Administration composé de cliniciens, d´analystes et de membres fonctionnels et d´un Conseil Scientifique composé de membres nommés par la Direction Générale de la Santé, l´Institut de Veille Sanitaire, le Conseil Supérieur d´Hygiène Publique, ainsi que des spécialistes en allergologie, en palynologie et en analyses biologiques.

 

link

 

 

 

Les risques par ville

Une carte représente les sites de surveillance du RNSA.

En cliquant sur chacune des villes vous pouvez accéder : 

• à des informations générales concernant les sites de surveillance
• au bilan général de la pollinisation pour les saisons passées et en cours

link

 

 

Le réseau

Les capteurs

L'allergie

Les pollens

 

 

Les bulletins

Bulletin allergo-pollinique

Bulletin moisissures

Bulletin phénologique

Base de données

Base de données

 

 

Les risques

Les risques par ville

Les risques par pollen

Les historiques

 

 

 

 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 20:20

Cancer : que faire contre les effets secondaires des traitements ?

 

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rédigé le 24 mars 2011 par La rédaction de Bonjour-docteur, mis à jour le 28 mars 2011

 

 

Nausées, diarrhées, perte de cheveux, amaigrissement, fatigue, impuissance… Voilà un aperçu des effets secondaires qu'un malade souffrant du cancer doit parfois entendre quand on lui propose un traitement. Que peut-on faire contre ces effets ? Est-ce un passage obligé ?

 

 

Sommaire

 

Des effets indésirables

 

 

Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes expliquent les effets secondaires des traitements contre le cancer.

 

 

Chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie... A chaque traitement, sa liste d'effets secondaires, qui génèrent beaucoup d'appréhensions, et parfois en découragent certains. La preuve : 11 % des patients en chimiothérapie arrêtent leurs séances à cause des effets secondaires cutanés, autre conséquence des médicaments. Pour y faire face depuis quelques années, cliniques et hôpitaux tentent d'améliorer la prise en charge globale des patients, mais aussi la qualité du suivi thérapeutique.

 

Un cancer se forme à partir de cellules qui deviennent anormales. Elles se mettent à se multiplier de façon anarchique sans laisser de place aux nouvelles cellules, plus jeunes et saines. Résultat, une masse se forme, c'est la tumeur, une tumeur qui peut rester localisée à un endroit ou devenir invasive. Un certain nombre de cellules cancéreuses se "détachent" alors de la tumeur d'origine et migrent dans les ganglions lymphatiques ainsi que dans d'autres régions du corps pour former de nouvelles tumeurs, on parle alors de métastases.

 

Toute la difficulté des traitements anticancéreux que ce soit la chirurgie, la chimiothérapie ou la radiothérapie, réside dans le fait qu'il faut à la fois combattre les cellules malades et protéger les cellules saines. Or malgré les progrès, les traitements restent agressifs et les cellules saines ne sont pas épargnées, ce qui explique de nombreux effets secondaires.

 

Quand le traitement est chirurgical, le but est de retirer la tumeur ainsi que le maximum de cellules tumorales. Ce traitement provoque parfois des douleurs, surtout au niveau du bras quand par exemple un curetage des ganglions de l'aisselle est nécessaire et un œdème peut se former. Dans d'autres cas, les nerfs aux alentours de l'ablation peuvent être lésés et engendrer des troubles fonctionnels.

 

En cas de radiothérapie, le traitement consiste à exposer les cellules cancéreuses à une émission de radiations, qui va altérer l'information génétique des cellules malades et provoquer leur destruction.

 

En cas de chimiothérapie, le principe est un peu le même mais, cette fois on utilise des médicaments qui bloquent rapidement la division cellulaire. Là encore des cellules saines peuvent être affectées, le taux des cellules sanguines peut baisser. C'est ce qui peut entraîner des infections, une anémie et donc une grande fatigue.

 

Le type d'effets secondaires tels que les nausées, vomissements, troubles du transit, chute des cheveux et fatigue intense dépendent du produit, de sa dose et de sa durée d'administration. Heureusement, des traitements peuvent soulager les malades et limiter les effets secondaires.

 

 

Mieux connaître et comprendre les effets secondaires


Une infirmière explique les différents effets secondaires du traitement contre le cancer.


 

 

Le cancer est à peine diagnostiqué, que dans la foulée, les patients doivent entendre parler traitements, et donc des conséquences sur leurs corps. Dans un tel contexte, difficile parfois d'accueillir toutes ces mauvaises nouvelles à la fois.

 

A l'Institut Curie, une consultation infirmière a été mise en place depuis deux ans. Avant d'entamer la chimiothérapie, l'infirmière s'assure que le patient a bien compris ce qui l'attend. Plus que le médecin, elle est là pour prendre le temps et répondre aux questions.

 

 

 

Hypnotiser la douleur


Ces séances d'hypnose sont gratuites et en général effectuées toutes les semaines pendant 8 à 10 semaines.



 

L'hypnose thérapeutique est une discipline utilisée depuis peu pour faire face aux effets secondaires des traitements anti-cancer. Une méthode qui semble aider les patients à mieux supporter certains actes chirurgicaux sous anesthésie locale, alléger les bouffées de chaleur, mais aussi prévenir et diminuer les douleurs chroniques...

 

 

En savoir plus

Questions/réponses :

 

Les effets secondaires dépendent-ils de la personne ?
Voir la réponse en vidéo*

 

J'ai terminé ma chimiothérapie pour mon cancer du sein : j'ai eu peu d'effets secondaires grâce à la sophrologie ! Ça marche !
Voir la réponse en vidéo*

 

 

* Réponses du Dr Laure Copel, cancérologue à l'institut Curie de Paris

 

 

Dossiers : 

 

 

 

 

 

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