Pourquoi est-ce mal d'essayer celui qui nous a sortis de Covid ?

Pourquoi est-ce mal d’essayer celui qui nous a sortis de Covid ?

Cela semble terminé. L’OMS a déclaré l’urgence pandémique de Covid fermée, nette de certains problèmes critiques qui existent toujours sur la planète, mais encore assez loin de nous pour nous faire pousser un soupir de soulagement. Pour ainsi dire, car il n’y a pas grand-chose à soulager après 20 millions de morts, des économies brisées, une crise sanitaire (même dans notre pays) dont on ne se remettra peut-être jamais.

Un procédé absurde

Et il n’y a pas grand-chose à être soulagé si les hommes mêmes qui nous ont sortis de la pandémie sont jugés. Le procureur de Bergame les a appelés (comme on le sait) au procès, le Parlement a lancé une commission d’enquête. Le ministre de la Santé (Roberto Speranza), le Premier ministre (Giuseppe Conte) et ces pauvres gens du Cts, appelés par le gouvernement à gérer un événement unique, soudain et inconnu en médecine, l’OMS mettant une clé dans les travaux et le système de santé du pays compromis par 20 ans de coupes et de fanfaronnades sur les merveilles de l’excellence privée, de l’abandon des personnes âgées et des faibles.

Erreurs et incertitudes

Rappelez-vous, chez Salute, nous avons été implacables depuis les premiers jours. On a dit tout de suite que personne n’avait préparé de plan pandémie, que personne n’avait mis les médecins généralistes en position d’être en première ligne, et aussi qu’il y avait eu des retards dans l’enfermement des gens à domicile (comme si c’était une mesure facile à prendre…), en fermant les vols et les frontières. Mais aujourd’hui, nous n’avons aucun doute. des gens comme Franco Locatelli, Silvio Brusaferro (également enquêté par le procureur de Bergame), Gianni Rezza, Giorgio Palù, Giovanni Ippolito, entre autres, (qui seront traités par la commission parlementaire) ont fait de leur mieux.

Ceux qui nous gouvernent ne comprennent pas ce qu’est la médecine

Quiconque pense les traduire en justice, plus ou moins du peuple, ne sait pas de quoi est faite la médecine, sous-estime la force de la Nature et notre éphémère. Ils ont été bons, ils nous ont sortis du drame, c’est vrai, après que le virus ait fait beaucoup (trop quand même) de victimes. Mais ceux qui veulent chercher des défauts laissent les scientifiques tranquilles et se tournent vers ceux qui ont construit des systèmes de santé impies comme celui de Lombard, qui ont coupé, coupé, coupé. En nous abandonnant à la cruauté d’un virus inconnu.