Prévention active : les quatre facteurs à « enquêter » pour comprendre si vous êtes à risque de cancer
L’instabilité génomique, l’inflammation chronique, la dysbiose intestinale et le déséquilibre du système immunitaire sont les quatre facteurs de ce que l’on appelle « l’interception des conducteurs du cancer », c’est-à-dire la recherche des altérations qui, si elles ne sont pas corrigées, peuvent favoriser la cancérogenèse.
Lors d’une conférence nationale organisée par le Cnel, la Fondation Aiom et la Fondation Bioscience, les experts ont discuté de la nécessité de faire davantage de prévention, non seulement en intervenant sur les modes de vie, mais aussi à travers « l’Interception des Conducteurs de Cancer », c’est-à-dire la recherche de ces altérations qui, si elles sont incorrectes, ils peuvent favoriser la cancérogenèse. Adriana Albini l’explique, collaborateur de la direction scientifique de l’Institut européen d’oncologie de Milan et coordinateur mondial du groupe de travail sur la prévention du cancer de l’Association américaine pour la recherche sur le cancer (Aacr).