Lymphomes, des thérapies innovantes ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques
La Journée mondiale de sensibilisation au lymphome est célébrée le 15 septembre. Une maladie qui, grâce à la recherche, fait moins peur
15 000 nouveaux cas par an, soit près de 2 toutes les heures : le lymphome c’est la plus fréquente de toutes les tumeurs hématologiques et elle représente encore un défi important pour la communauté scientifique et pour les patients qui en souffrent. C’est précisément pour accroître la sensibilisation et la connaissance de cette classe de maladies que le 15 septembre de chaque année est célébré. Journée mondiale du lymphomequi atteindra sa vingtième édition en 2024.
Une journée au cours de laquelle se déroulent des événements, des conférences, des séminaires et des initiatives dans le monde entier pour prévenir, informer et soutenir la recherche, qui ces dernières années a obtenu des résultats très encourageants : aujourd’hui, en effet, de nouvelles techniques de diagnostic et de nouveaux traitements sont à la disposition des patients. qui ont ouvert des perspectives thérapeutiques très encourageantes, grâce auxquelles les lymphomes, tout en restant des pathologies importantes, font finalement un peu moins peur.
Que sont les lymphomes
Comme son nom l’indique, le lymphome est un cancer qui provient de lymphocytescellules du système immunitaire présentes dans le sang et les ganglions lymphatiques, et notamment par les lymphocytes B, ceux qui produisent des anticorps, et par les lymphocytes T, ceux qui agissent dans l’immunité dite à médiation cellulaire.
Les lymphocytes sont des cellules qui circulent dans tout le corps : pour cette raison, à partir des ganglions lymphatiques, la maladie peut se propager à travers les vaisseaux sanguins et lymphatiques vers d’autres ganglions lymphatiques ou d’autres organes, lymphatiques (comme la moelle, la rate, etc.) et non lymphatiques. lymphatique (comme la peau, les poumons, le système nerveux central, l’estomac, le foie, etc.). Pour cette raison, les lymphomes sont considérés comme des maladies « systémiques », c’est-à-dire qu’elles peuvent se propager dès le début à l’ensemble de l’organisme, même loin de leur lieu d’origine.
Ils sont divisés en deux grandes catégories, je Lymphomes de Hodgkin Hé lymphomes non hodgkiniens; ces derniers, à leur tour, sont classés en indolentavec une tendance lente dans le temps, e agressifavec une tendance plus rapide.
Comment les reconnaître et que faire
Les causes des lymphomes ne sont pas encore tout à fait claires : des facteurs de risque ont été identifiés, notamment des infections dues à Helicobacter pyloridu virus de l’hépatite C, de Chlamydia psittaci et par d’autres agents pathogènes, qui semblent augmenter le risque de développer la maladie.
Le symptôme le plus fréquent est l’hypertrophie d’un ou plusieurs ganglions lymphatiques superficiels au niveau du cou, des aisselles ou de l’aine, parfois également associée à des symptômes généraux tels que fièvre, fatigue, démangeaisons, perte de poids, toux. En présence d’un ou plusieurs de ces symptômes, il est conseillé de contacter votre médecin qui les évaluera et, le cas échéant, vous prescrira une biopsie ganglionnaire, actuellement le seul moyen diagnostique certain pour exclure d’autres maladies, confirmer la présence d’un lymphome et déterminer de quel type de lymphome il s’agit ?
Nouveaux traitements : immunothérapie et anticorps bispécifiques
Le traitement « traditionnel » de première intention pour le traitement du lymphome est l’immunchimiothérapie, avec laquelle la possibilité de guérison est d’environ 60 % des cas.
Mais comme nous le disions, la recherche a développé – et continue de le faire – de nouveaux traitements, dont certains sont déjà disponibles et utilisés, notamment pour les lymphomes les plus agressifs, ceux qui ont tendance à récidiver après le premier traitement et/ou qui ils deviennent insensibles aux thérapies. Le premier de ces nouveaux traitements est lié à l’utilisation de cellules Car-T, c’est-à-dire des cellules du système immunitaire prélevées chez le patient, « renforcées » en laboratoire afin de reconnaître et d’attaquer uniquement les lymphocytes malades puis réinjectées : ce traitement a considérablement augmenté les perspectives de guérison et l’espérance de vie des patients.
Mais ce n’est pas tout : les chercheurs ont réussi à faire un pas en avant supplémentaire avec ce que l’on appelle anticorps bispécifiques. Il s’agit notamment d’anticorps qui possèdent deux « points d’attaque » et sont capables d’attaquer à la fois l’antigène tumoral et un lymphocyte du système immunitaire du patient, créant ainsi une sorte de « pont » qui active le lymphocyte sain et l’amène à produire des substances. qui sont toxiques pour la tumeur. Ce type de traitement donne des résultats importants et intéressants chez les patients présentant des tumeurs particulièrement agressives et résistantes aux thérapies traditionnelles.