La Sardaigne accélère l'accès aux médicaments innovants

La Sardaigne accélère l’accès aux médicaments innovants

Les Lignes directrices pour la gouvernance du médicament accélèrent l’accès aux nouvelles thérapies dans le service régional de santé

Pour un patient, le temps a une valeur énorme. Surtout s’il ne peut pas accéder aux thérapies dont il a besoin. Il existe cependant des cas où, à partir du moment où un médicament est disponible en Italie, les patients doivent attendre des mois avant de pouvoir le prendre, en raison du temps nécessaire pour introduire les nouvelles spécialités dans le manuel régional. En Sardaigne, cependant, les patients pourront espérer ne pas attendre aussi longtemps grâce aux « Directives du Gouvernement sur les Médicaments » qui garantiront un approvisionnement plus rapide et un accès plus rapide aux nouvelles thérapies.

Comment se déroule la procédure d’insertion

La procédure d’insertion de nouveaux principes actifs dans le dispositif régional aura un délai maximum de 40 jours ouvrés à compter de la date de réception des demandes, qui sera ramené à 10 jours maximum pour les médicaments innovants et les maladies rares.

« Nous saluons la résolution de la Région Sardaigne qui reflète ainsi positivement les préoccupations exprimées par l’Association italienne d’oncologie médicale sur la nécessité d’accélérer les procédures de mise à disposition de traitements anticancéreux innovants, une question qui touche plusieurs Régions où les Plans Thérapeutiques Régionaux (Ptr) sont toujours en vigueur. Le système PTR implique en effet un allongement des délais de disponibilité des nouveaux médicaments par rapport aux autorisations de l’organisme de réglementation européen et à la publication au Journal Officiel », déclare-t-il. Francesco Perronele président Aiom.

Répartition sur le territoire

Les lignes directrices prévoient également la création d’une logistique homogène et centralisée pour la distribution des médicaments aux autorités sanitaires du Service régional de santé, à travers la création du « Drug Hub », sous la supervision d’Ares Sardegna. Ce sont les premières étapes utiles pour surmonter les problèmes critiques majeurs rencontrés sur l’île en matière de gestion des médicaments, capables de réaligner la Sardaigne aux normes nationales moyennes du secteur. « De cette façon – déclare-t-il Valérie PuscedduCoordonnateur de la Direction Régionale AIOM Sardaigne, -, on attend une accélération des procédures de remboursement, un point critique pour les médicaments antinéoplasiques innovants, qui, jusqu’à présent, ont toujours été garantis aux patients cancéreux des îles à travers des procédures de demande nominale et l’intervention directe. par les entreprises de soins de santé ».

Au-delà des drogues

Lors d’une réunion avec Valeria Pusceddu, le Conseiller de Santé de la Région Sardaigne, Armando Bartolazzi, a garanti la pleine disponibilité et le soutien de la Région envers les professionnels reconnus d’oncologie présents en Sardaigne, tant en ce qui concerne l’intensification de l’offre de dépistage que la révision des procédures de mise en œuvre du Réseau régional d’oncologie, un outil fondamental pour favoriser la création d’un réseau de professionnels à la disposition de la population sarde pour le partage de compétences, y compris un accès rapide aux essais cliniques actifs en Sardaigne. « L’une des ‘missions’ de l’Aiom (Association italienne d’oncologie médicale) – conclut le Président Perrone – est de collaborer avec les Régions pour garantir des normes de soins uniformes sur tout le territoire italien ».