One Health : des réseaux régionaux sont nécessaires, comme cela se fait en oncologie
C’est la conclusion à laquelle sont parvenus plus de 90 experts dans le document « One Healthon, The Health Network », présenté aujourd’hui à la Chambre.
Un groupe de travail national. Et des réseaux régionaux calqués sur l’expérience des Réseaux d’Oncologie, qui rassemblent des spécialistes de différents domaines pour former un « réseau santé » capable de mener des interventions coordonnées sur la base de parcours et d’indicateurs partagés. C’est la recette pour faire face aux urgences environnementales et sanitaires développée par plus de 90 scientifiques dans le document « One Healthon, The Health Network » élaboré par « Forum One Health : laboratoire d’idées », et présenté aujourd’hui à la Chambre lors d’une conférence nationale.
Un Forum pour la santé
L’objectif du projet est de créer un modèle One Health à travers une discussion interne entre spécialistes et un dialogue avec les institutions. Le document programmatique est le résultat de huit groupes de travail thématiques qui ont produit ces derniers mois une liste de propositions possibles. « Le Forum a été créé dans le but d’identifier des projets communs et de mener des actions concrètes – explique-t-il. Rossana BerardiProfesseur d’Oncologie UNIVPM, Directeur de la Clinique d’Oncologie AOU Marche, Coordinateur Scientifique du projet One Healthon et Président de la Fondation One Health – La science et la recherche ont montré comment il est possible de réduire le fort impact des maladies non transmissibles. Nous devons intervenir sur les modes de vie, la pollution de l’environnement et viser une amélioration générale des soins de santé. C’est cette démarche que nous entendons poursuivre mais pour cela, il faut créer une direction nationale et des réseaux répartis sur les différents territoires ».
Pollution, changement climatique, résistance aux antibiotiques
Les défis des années à venir sont nombreux, à commencer par ceux posés par le changement climatique, la pollution, les nouvelles pandémies et les urgences sanitaires mondiales telles que la résistance aux antimicrobiens. Et pour y répondre, les experts estiment qu’un changement de rythme et l’organisation d’un réseau multidisciplinaire sont nécessaires. « Une planification accrue, une collaboration ainsi qu’un engagement commun sont nécessaires pour promouvoir le traitement, la recherche et surtout la prévention – ajoute-t-il. Giuseppe QuintavalleCommissaire de l’ASL Roma 1, Représentant des Relations Institutionnelles et Représentant de la Zone Centrale du Projet One Healthon – Une approche multidisciplinaire est également nécessaire, notamment dans les différentes entreprises de santé, où doivent travailler des équipes comprenant des médecins, des vétérinaires, des écologistes et également des experts en formation. et communication ».
Les réseaux d’oncologie comme modèle
Le modèle de référence, dans ce cas, devrait être celui des Réseaux Régionaux d’Oncologie. Exemple vertueux des nouveaux soins multidisciplinaires. « Le cancer est l’une des maladies les plus répandues dans notre pays, avec au total plus de 3 millions de personnes directement concernées – poursuit-il. Berardi – Les réseaux, lorsqu’ils ont été mis en conditions réelles de fonctionnement, ont produit d’excellents résultats pour les patients, les soignants mais aussi pour le reste des citoyens. En fait, ils favorisent une meilleure coordination des activités de soins aux patients. De plus, ils éliminent les problèmes critiques qui peuvent survenir dans divers hôpitaux et établissements de santé locaux. Enfin, le processus de numérisation des soins de santé peut promouvoir One Health grâce à l’utilisation de systèmes informatiques interopérables. Le partage des données électroniques de santé, intégrées aux données non sanitaires, est fondamental : « Même de cette manière – conclut-il – il est possible d’avoir accès en temps opportun à l’information pour surveiller en permanence la santé publique ».