HPV chez les hommes : « Comment savoir si je suis infecté ? »
Dans cette chronique, les spécialistes répondent aux doutes, perplexités et questions concernant les vaccins
Il y a deux ans, mon partenaire a contracté le VPH (souche 18). Comment comprendre si je l’ai également contracté à travers des relations ? Si oui, l’infection persiste-t-elle pour toujours, quels que soient les symptômes et ses manifestations ? Quels tests certifient la positivité au VPH et dans quelle mesure est-il utile de se faire vacciner maintenant ?
Cher lecteur, l’infection au VPH chez les hommes se manifeste généralement sous forme de verrues. Petites lésions cutanées qui peuvent s’agrandir avec le temps. Ce sont certaines manifestations de contact et d’infection. Dans votre cas, il est vrai que la souche 18 n’est pas un type de VPH générant des lésions condylomateuses, mais l’infection par le VPH est généralement supportée par plusieurs souches différentes. Ainsi, si vous n’avez observé aucune de ces lésions, il est plausible que vous n’ayez pas contracté l’infection ou que votre système immunitaire ait été capable d’éliminer le virus. En fait, chez les hommes, nous avons une période appelée « élimination » virale au cours de laquelle l’organisme parvient à éliminer ce virus. Ce délai peut varier entre 6 et 12 mois.
Concernant les tests à réaliser, il n’existe pas d’indications des sociétés scientifiques internationales chez les hommes sauf cas particuliers comme les patients sélectionnés suivis dans les centres de PMA (procréation médicalement assistée). L’important est d’inspecter soigneusement les zones génitales afin d’évaluer la présence de lésions. En cas de doute, contactez toujours votre médecin généraliste pour une évaluation spécialisée, si nécessaire.
Un autre élément important à prendre en considération est la nécessité de vacciner les hommes. Dans ce cas, la vaccination contre le VPH est absolument indiquée. Pour le vaccin, vous pouvez vous adresser à votre médecin de famille ou effectuer un examen andrologique pour obtenir les conseils nécessaires.
*Tommaso Cai est secrétaire national de la Société italienne d’andrologie (SIA)