Ces douleurs inexplicables : le cas du myélome multiple

Ces douleurs inexplicables : le cas du myélome multiple

Dans trois cas sur quatre, la maladie est découverte précisément parce que la personne qui en souffre demande une consultation, pensant peut-être d’abord à un orthopédiste ou à un rhumatologue.

Douleur osseuse persistante, mais qui se manifeste à différents endroits, migrant d’une zone du corps à une autre. Une douleur différente de celle qui peut toucher les articulations, mais qui est souvent confondue avec elle. C’est typique du myélome multiple, qui dans 75 % des cas est découvert précisément parce que la personne qui en souffre cherche à consulter, pensant peut-être d’abord à l’orthopédiste ou au rhumatologue, pour finalement se retrouver devant l’hématologue.

Il s’agit de personnes âgées, fragiles à divers points de vue, physiquement et socialement, pour lesquelles la recherche scientifique a pourtant travaillé dur ces dernières années, en développant des médicaments innovants. Les innovations thérapeutiques et la nécessité d’aider les patients atteints de myélome multiple seront abordées lors de la Fête de la Santé, l’après-midi du 13 octobre. Sur scène Michele Cavodirecteur de l’école de spécialisation en hématologie, Université de Bologne, Giuseppe Toroprésident de l’AIL, e Daniele Mancasénateur et président de l’intergroupe « Innovation durable en santé ».

Des progrès dans les thérapies

Sur le plan thérapeutique, les dernières décennies ont vu se succéder de nouvelles possibilités qui ont conduit à une augmentation significative de la survie, notamment pour certains patients. La nécessité de développer continuellement de nouveaux médicaments découle du fait que certains patients ne répondent pas à ceux utilisés ou peuvent développer une résistance. L’immunothérapie a donc ouvert de nouveaux scénarios et aujourd’hui tous les regards se tournent vers les anticorps bispécifiques, conçus pour cibler préférentiellement les cellules malades et pas les autres.

L’importance du soutien psychologique

C’est précisément l’efficacité des médicaments qui impose une plus grande attention sociale à ces patients. Beaucoup sont contraints d’abandonner leur profession à cause de ceux qui sont encore en âge de travailler. Une obligation qui, dans un quart des cas, incombe à un membre de la famille d’un patient atteint de myélome multiple en raison de la lourde obligation de prendre soin de lui.

Ces patients et leurs familles manquent de soutien psychologique, parfois même de soutien logistique – car les centres d’hématologie répartis comme un léopard sont souvent à des dizaines de kilomètres – et, dans certains cas, même de soutien domestique. En effet, il s’agit en moyenne de patients de plus de 70 ans, dont une majorité d’hommes.

Le rôle de l’AIL

Dans ce scénario, l’intervention d’Ail est fondamentale car au cours de ses 55 années d’existence, elle a établi un véritable réseau d’assistance dans la zone qui prend en charge les plus fragiles tant du point de vue psychologique que pratique. Pour les personnes atteintes de myélome multiple, il y a donc au moins deux fronts ouverts : avoir un accès rapide aux innovations thérapeutiques déjà approuvées en Europe d’une part, et pouvoir profiter des services essentiels pour avoir la qualité de vie la plus digne possible d’autre part. autre.