Le syndrome cardio-réno-métabolique, qu’est-ce que c’est, pourquoi il survient et comment y faire face
Tout commence souvent par le surpoids. Cela augmente le risque d’insuffisance rénale et cardiaque, avec un risque plus élevé de crise cardiaque et plus encore. Un livret explique comment se comporter. Pour mieux contrôler la situation
Comme une réaction en chaîne. Si quelque chose ne va pas avec la circulation et le métabolisme, le risque decrise cardiaque et une maladie rénale chronique. Car au final, même si l’on considère (à tort) ces organes séparément, ils sont constamment interconnectés. Et si le cœur souffre, les reins et métabolisme ils ont alors tendance à s’adapter. Négativement. Et la même chose se produit dans la direction opposée.
C’est ce que rappelle un document intitulé « Voyage à travers les maladies chroniques » réalisé avec la contribution inconditionnelle de Boehringer Ingelheim et créé dans le but de mettre en lumière ces « relations dangereuses ». Le document interactif, présenté à Rome, contient pour chaque section un QRcode qui fait référence aux entretiens tenus entre les institutions politiques et les différents interlocuteurs. En Italie, le syndrome cardio-rénal-métabolique Elle touche près de 11,6 millions de personnes diagnostiquées, dont 4,7 millions présentent simultanément au moins 2,5 facteurs de risque pour cette maladie. Pour la santé publique, le coût direct de ces 11,6 millions de patients s’élève à près de 37,1 milliards d’euros : dont 19,5 pour les 4,7 les plus complexes, auxquels il faut ajouter des dépenses de santé d’au moins 1,1 milliard d’euros supplémentaires dues à à 31% des visites spécialisées et diagnostiques réalisées à titre privé.
Comment cette condition se développe
Pour comprendre de quoi nous parlons, prenons la définition du syndrome cardio-rénal-métabolique (CRM) de l’American Heart Association. Le tableau est lié à un trouble systémique caractérisé par des interconnexions physiopathologiques entre les facteurs de risque métaboliques, la maladie rénale chronique et le système cardiovasculaire. Le problème est que, dans la pratique, ces maladies chroniques se traduisent par un risque accru de dysfonctionnement de plusieurs organes, une incidence élevée de maladies et une mortalité cardiovasculaire plus élevée. La progression de la maladie commence souvent par l’accumulation d’un excès de tissu adipeux, notamment au niveau de la région abdominale.
Le dysfonctionnement de la graisse se reflète dans les tissus artériels, cardiaques et rénaux résistance à l’insuline et stéatose hépatique associée à un dysfonctionnement métabolique. Au fil du temps, ces conditions physiopathologiques facilitent le développement d’une athérosclérose coronarienne subclinique, de lésions des organes du myocarde et d’un déclin progressif de la fonction rénale, prédisposant à un risque élevé de maladies cardiovasculaires. insuffisance rénalehandicap.
Un traitement rapide est important
Nous l’avons eu. Ces liens signifient que l’apparition d’une maladie affectant ne serait-ce qu’un seul de ces systèmes contribue à augmenter la probabilité que l’un ou tous les autres soient affectés. Dans ce contexte, diabèteinsuffisance rénale e insuffisance cardiaque ce sont des conditions cliniques qui ne doivent pas être considérées comme distinctes, mais qui sont étroitement liées, contribuant à la pathologie de chaque patient, notamment en raison de facteurs de risque partagés.
Le dysfonctionnement d’un seul de ces systèmes entraîne, en cascade, des répercussions sur tous les autres et, d’autre part, l’amélioration de l’un de ces systèmes a des répercussions positives sur les autres. Il est donc nécessaire d’identifier des stratégies thérapeutiques communes pour briser le cercle vicieux, également à la lumière du vieillissement progressif de la population, étant donné que l’âge augmente les dangers. Le document souligne donc la nécessité d’une approche interdisciplinaire.
L’engagement des institutions et des experts
« L’Intergroupe pour la prévention et la gestion des maladies chroniques a été créé pour mettre en lumière les complexités liées aux maladies chroniques dégénératives – rapporte le Sénateur. Guido Lirismembre de la commission sénatoriale du budget. Il faut recourir à une approche intégrée, renforcer les soins de proximité, en réservant uniquement la prise en charge des phases aiguës à l’hôpital, et favoriser l’accès aux thérapies innovantes. Il est également essentiel d’investir dans la prévention primaire et secondaire pour réduire le fardeau des complications et améliorer la qualité de vie des patients. Une attention particulière doit être portée aux interconnexions cardio-rénales-métaboliques qui, de par leur complexité, représentent le paradigme de la chronicité et nécessitent l’adoption d’une approche personnalisée et multidisciplinaire ».
Deuxième Loreto Gesualdo, Président des sociétés médico-scientifiques italiennes (FISM), « les interconnexions cardio-rénales-métaboliques représentent un défi important pour le Service National de Santé, mais aussi une opportunité pour améliorer la prise en charge des patients souffrant de pathologies complexes. Il est essentiel d’agir rapidement pour assurer une prise en charge thérapeutique efficace et durable de ces pathologies, afin d’améliorer la qualité de vie des patients et de réduire la charge sur le système de santé.