Cancer du sein, stop à la discrimination envers les femmes qui travaillent

Les signalements à l’Association nationale des femmes opérées du sein se multiplient : il est temps d’adopter des mesures concrètes de protection

Rétrogradés, discriminés, parfois même menacés de perdre leur emploi. Celle des travailleuses touchées par le cancer du sein est une « situation inacceptable – selon Flori Degrassiprésidente nationale de l’Association nationale des femmes opérées du sein (Andos) – qui doivent être surveillées et des mesures de protection concrètes doivent être adoptées”.

Chaque année en Italie, environ 55 000 personnes sont touchées par le cancer du sein, à un âge de plus en plus réduit : il arrive donc de plus en plus souvent que les femmes en âge de travailler soient confrontées à la maladie. Et de plus en plus souvent, outre le fardeau de la pathologie et des thérapies, il y a aussi des problèmes sur le lieu de travail : comme en témoigne le nombre de signalements des membres d’Andos, qui ne cesse de croître. C’est précisément pour cette raison que l’association entend lancer un appel aux institutions pour un plus grand contrôle sur le lieu de travail afin de défendre les personnes touchées par une tumeur. L’occasion en sera une conférence nationale qui se tiendra le 14 octobre à Rome, intitulée Traitement et prévention du cancer du sein : santé, droits, culture.

Une situation lourde

« Dans nos 53 sections provinciales – dit Degrassi – nous recevons trop de plaintes de patients qui invoquent le manque de protection sociale sur le lieu de travail précisément parce qu’ils sont atteints d’un cancer. Ces femmes doivent faire face non seulement à l’épreuve du traitement, mais parfois aussi à de graves problèmes économiques dus à la discrimination, voire à la perte de leur emploi. Ce sera l’un des thèmes forts de la conférence, qui comprendra également des discussions sur la qualité de vie de ces patients qui, aujourd’hui, grâce à des thérapies innovantes, sont capables de vivre plus longtemps, même dans les formes avancées de la maladie. « Ce sont des questions de plus en plus importantes qui doivent nous impliquer, car elles touchent les femmes dans une phase très délicate de leur vie : une situation particulièrement difficile ».

L’importance du dépistage et du diagnostic précoce

La conférence se tiendra au Palazzo Merulana et traitera également du diagnostic et du dépistage précoces, grâce à la présence de Paola Mantellini de l’Observatoire National du Dépistage du Ministère de la Santé. Il est important que de plus en plus de femmes subissent une mammographie, car si la tumeur est diagnostiquée à un stade précoce, les taux de survie dépassent aujourd’hui largement les 90 %. Au cours de la conférence, on présentera également une campagne conçue et promue par Andos qui implique l’organisation de visites guidées dans les principaux musées pour sensibiliser les femmes à la beauté de l’art et à l’adhésion correcte aux thérapies. L’engagement de l’association ne s’arrête pas là : un accent important est également prévu sur le thème de la toxicité financière, sur lequel l’association a promu un questionnaire, distribué dans toute l’Italie, dont les données sont sur le point d’être traitées et seront présentées dans les prochains mois. semaines.