Arrêt cardiaque : qui a besoin d’un dépistage et de tests génétiques
Dans trois cas sur quatre, la mort subite est la conséquence d’une crise cardiaque. Mais parfois, le risque peut aussi être inscrit dans l’ADN. Un document permet d’identifier qui est le plus à risque. En attendant l’intelligence artificielle
« En général, c’est la personne qui se sent bien le matin et qui s’évanouit soudainement dans le métro. » Il le décrit plus ou moins comme ça Éloi Marijon, cardiologue à l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris, mort subite d’origine cardiaque. Parce que cela arrive souvent soudainement. Sans préavis. Et le cœur s’arrête. Ou plutôt, il se met à battre sauvagement et perd complètement sa fonction. Ainsi, en quelques instants, le cœur et le cerveau eux-mêmes n’ont plus de nourriture.