Covid : soupçons sur l’antiviral : « Ça aurait pu déclencher les variants »
Une étude publiée dans Nature conforte cette hypothèse, mais le virologue Giovanni Maga rassure : « Un effet possible qui survient après une utilisation prolongée »
Là où il était utilisé comme traitement à domicile contre le Covid-19, l’antiviral molnupiravir (Lagevrio) a laissé des traces. Pas tellement en termes de protection contre les hospitalisations et les décès – puisque, malgré les promesses, il ne s’agit en aucun cas d’un « tournant » dans l’histoire de la pandémie. Il s’agit plutôt de mutations particulières du virus SARS-CoV-2, que l’on retrouve de manière caractéristique uniquement dans les pays et les tranches d’âge dans lesquels le médicament a été utilisé, et seulement depuis 2022, année de son introduction.