Cancer de la prostate, pourquoi ne pas penser à un dépistage ?

Cancer de la prostate, pourquoi ne pas penser à un dépistage ?

La proposition européenne : un premier test avec PSA et résonance magnétique multiparamétrique lorsque le résultat du PSA est altéré pour comprendre qui doit faire la biopsie. Montorsi : « Le chemin idéal mais il n’y a pas de ressources. En attendant je dis : tout le monde fait un PSA à 50 ans, 5 ans plus tôt si on a des facteurs de risque »

Lorsque les États-Unis ont suspendu le dépistage du PSA, le résultat a été une augmentation du cancer de la prostate métastatique chez les hommes de plus de 75 ans. Mais cette considération est-elle suffisante pour penser à instaurer un dépistage populationnel, qui n’existe pas dans notre pays ? Non, ce n’est certainement pas suffisant, mais il faut raisonner, sachant que le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes et la troisième cause de décès par cancer chez les hommes en Europe.